François Hollande a récidivé, dimanche, dans son criminel mépris pour le peuple palestinien.
L’homme qui, au premier jour de l’assaut israélien sur Gaza, avait publiquement donné carte blanche à Netanyahou et à sa bande d’assassins, est revenu dimanche, sur les manifestations de protestation qui ont lieu un peu partout en France.
Comme on s’en doute, pas pour saluer l’élan de solidarité qui pousse des centaines de milliers d’hommes et de femmes à descendre dans la rue, parfois au risque d’être matraqués ou aspergés de gaz lacrymogènes, comme ce fut le cas samedi à Paris par exemple.
Une fois de plus, ce personnage cynique, qui ne croit pas un mot de ce qu’il débite, s’est cru ainsi autorisé à fustiger ce qu’il appelle « l’importation » du conflit en France.
Et pourquoi donc ? Parce qu’à l’en croire, la tragédie du Proche-Orient ferait partie « des querelles qui sont trop loin d’ici pour être importées ici ». Oui, vous avez bien entendu : les enfants brûlés vifs à Khan Younès ou les hôpitaux bombardés à Gaza, tout cela n’est que le résultat d’une malheureuse « querelle », trop distante de Paris pour qu’on ait le droit de s’en émouvoir !
Hollande s’exprimait lors d’une remise de décorations en son Palais de l’Elysée (voir la vidéo, vers 15’30’’
http://www.elysee.fr/chronologie/#e6879,2014-07-20,remise-de-d-corations-madame-beate-et-monsieur-serge-klarsfeld
CAPJPO-EuroPalestine