Plus de 50 victimes supplémentaires étaient à déplorer mercredi matin au sein de la population civile palestinienne, portant à près de 1.300 le nombre de tués, et plus de 7.000 celui de blessés depuis le lancement de l’assaut israélien contre Gaza il y a trois semaines.
Au moins 16 Palestiniens réfugiés dans une école de l’agence des Nations-Unies pour les réfugiés (UNRWA) du camp de Jabaliya, où s’étaient précisément réfugié des centaines d’habitants sommés de quitter leurs logements par l’armée israélienne, avant bombardement de ceux-ci. En clair, les réfugiés menacés de bombardement sont allés se réfugier dans une école pour s’y faire bombarder.
Les destructions dans le territoire martyre dépassent toutes les agressions antérieures.
Alors que l’approvisionnement en électricité est au point mort, après le bombardement mardi de la seule centrale de l’enclave, ce qui à son tour entraîne une généralisation des coupures d’eau, les autorités locales ont annoncé que près de 30.000 habitations (oui, 30.000 logements, pour une population de 1,8 million de personnes) avaient été touchées par les raids de l’Etat terroriste.
Sur ce total, 5.000 correspondent à des logements dont ils ne restent que des ruines, 5.000 autres ont souffert des dommages les rendant irréparables, et le reste a subi des détériorations de gravité variable.
CAPJPO-EuroPalestine