Le 1er mai, les militants marocains n’ont pas chômé pour mobiliser contre la visite à Marrakech de l’ancien président israélien.
Ils appellent à un
RASSEMBLEMENT CE DIMANCHE 3 MAI A 17H30,
PLACE MARSHALL A CASABLANCA
Les militants marocains rappellent à la population le palmarès de ce boucher, qui essaie de se faire passer pour un homme de paix :
Depuis 1947, époque où il faisait partie du groupe terroriste Haganah, et a participé à l’expulsion et aux massacres de Palestiniens, Peres s’est illustré par d’innombrables crimes, allant de la politique d’assassinats extra-judiciaires à celle de colonisation et de démolition de maisons effrénée, en passant par la livraison de l’arme nucléaire à l’Afrique du Sud de l’Apartheid.
C’est lui qui a initié la construction de colonies illégales sur des terres arabes, en violation de la quatrième convention de Genève, et institué un système élaboré de barrages militaires à travers la Cisjordanie, renforçant une politique de ségrégation raciale.
En 1975, ministre de la Défense du premier gouvernement de Yithzak Rabin, il a soutenu les colons de Sebastya, et planté la même année le premier arbre de la colonie d’Ofra.
C’est lui qui, en 1996, quand Israël occupait encore le sud du Liban, et qu’il était premier ministre, a lancé l' »Opération Raisins de Colère », forçant 400.000 Libanais civils à fuir leurs maisons. Alors que parmi ces réfugiés, 800 s’étaient regroupés dans une base de l’ONU dans
le village de Cana, il a fait bombarder ce refuge le 18 avril 1996, tuant 102 civils, pour
la plupart des femmes, enfants et personnes âgées, et provoquant de nombreux blessés graves.
Shimon Peres avait alors déclaré : « Selon mon opinion, tout a été fait de manière responsable et suivant une logique claire. Je suis en paix. »
Ce boucher est aussi en paix avec l’annexion du Golan et de Jérusalem Est, avec la construction du mur de la honte qu’il a supervisée, comme avec le blocus de Gaza.
Et Monsieur « Prix Nobel de la Paix », a passé son temps à blanchir les carnages, dans le camp de réfugiés de Jénine en 2002, puis au Liban lors de l’invasion israélienne de l’été 2006.
Pas une fois il ne s’est élevé, bien au contraire, contre les massacres israéliens à Gaza en 2008, 2012 et 2014, pas plus que contre l’attaque de la Flotille de la Liberté en 2010.
CAPJPO-EuroPalestine