L’armée d’occupation israélienne vient de commettre un nouvel acte de piraterie dans les eaux internationales, accompagné d’une prise d’otages de militants des droits humains. Un des bateaux de la flotille de la liberté a été bloqué et les trois autres contraints de rebrousser chemin par les criminels de guerre.
Ce n’est pas pour autant que nos dirigeants ou les institutions internationales telles que l’ONU s’en sont émues.
Les camps de concentration les laissent indifférents, comme les ont laissé indifférents ceux où on exterminaient les juifs pendant la 2ème guerre mondiale. Personne n’était venu à leur secours à l’époque. Et l’avalanche de films, documentaires et émissions dont nous avons été gavés bien après cette barbarie qui s’est déroulée dans un silence complice, ne change rien aux faits.
Le même silence recouvre aujourd’hui le terrible camp de concentration où sont massacrés ou tués à petit feu, selon le bon vouloir de l’occupant israélien, 1,8 millions de femmes, hommes et enfants, laissés dans un dénuement total et dans l’incapacité de sortir ou de recevoir des secours.
Ceci est abject, et nous remercions les militants courageux qui, bien que conscients du blocus implacable exercé par les régimes israélien et égyptien, ont quand même décidé de prendre ces risques, afin de briser sinon le blocus, du moins le silence qui entoure ce siège inhumain.
CAPJPO-EuroPalestine