Regardez bien cette vidéo : cela s’est passé vendredi près du camp de réfugiés de Jalazun, à 7km de Ramallah. Regardez la brutalité et la lâcheté de la soldatesque israélienne face à un homme plus âgé qu’eux et non armé, Shadi al-Ghabashi, qui n’a pas eu peur de venir demander des comptes aux soldats concernant les gaz lacrymogènes lancés dans sa maison du camp de Jalazun…
Ces soldats se sont fait remonter les bretelles par leur hiérarchie, non pas pour leurs actes , mais … pour avoir laissé des télévisions palestiniennes les filmer !
– La journaliste israélienne Amira Hass, une des rares à ne pas mâcher ses mots, commente ainsi ces faits dans le quotidien Haaretz :
« Cette brutalité et ces insultes aboyées sur un homme courageux sont le reflet de ce qu’est la société palestiniennes. Et s’il n’y avait pas eu des caméras palestiniennes, on aurait dit en Israël que tout ceci n’est que mensonges.
Maintenant on se pose quasiment en victimes : on nous agresse, on nous provoque… Mais je pose la question une fois de plus : Que faisaient ces soldats à cet endroit, sur une route proche du camp de réfugiés de Jalazun, en Cisjordanie ?
S’ils n’avaient pas été là, personne ne leur aurait jeté des pierres (les jeunes du camp de réfugiés de Jalazun manifestent tous les vendredi contre l’occupation et la la colonie de Beit El), ni rappelé qu’ils sont des envahisseurs. Mais ils sont là, pour assurer le développement de la colonie illégale de Beit El, installée à proximité du camp de réfugiés.
La vérité dans cette histoire c’est que Shadi al-Ghabashi représente le courage des Palestiniens : il sait pertinemment qu’il risque d’être tué par ces commandos mais il leur tient tête.
Et que la violence et la lâcheté de ces soldats sont la norme dans la société israélienne. »
(Traduit par CAPJPO-EuroPalestine)
CAPJPO-EuroPalestine