La campagne internationale de boycott de Veolia n’aura pas duré plusieurs années pour rien : Après de nombreuses pertes de contrats dans le monde entier (pour un montant d’environ 20 milliards de dollars), en raison de son implication dans des activités participant à la colonisation, la multinationale a préféré solder ses différentes activités en Israël !
C’est un motif de satisfaction pour tous les participants à la campagne BDS. Le centre de recherche israélien qui monitore l’activité des firmes dans les colonies, et qui gère la base de données www.whoprofits.com (Qui profite de la colonisation) confirme que Véolia a « finalisé son retrait du marché israélien ».
Veolia a vendu tous ses avoirs non seulement dans l’exploitation du tramway illégal et colonial qui va de Jérusalem Ouest aux colonies illégales de Cisjordanie, mais aussi dans les autres domaines.
« Plus de dix ans après avoir obtenu le marché pour la construction et l’exploitation du Tramway de Jérusalem (JLR), la filiale de Veolia Environnement, Transdev, a vendu tous ses intérêts dans le JLR à un groupe d’investisseurs israéliens.
La ratification de l’accord par les autorités israéliennes et l’exécution du transfert de propriété, au début du mois, signifie la fin des activités de Veolia dans le marché israélien en général et de son rôle dans le projet controversé du JLR en particulier », écrit le Centre de recherche Who Profits dans un communiqué.
La ratification et le transfert de propriété des autorités israéliennes
Jusqu’en août 2015, Trasdev, une filiale de Veolia Environnement, détenait un intérêt mineur (5%) dans CityPass – consortium qui avait remporté un appel d’offre lancé par le gouvernement israélien pour construire le JLR – ainsi que l’entière possession (100%) de l’exploitant ferroviaire, Connex Jerusalem.
Le JLR était destiné à relier la partie ouest de Jérusalem aux colonies illégales qui encerclent la ville. Opérationnel depuis décembre 2011, le JLR traverse la Ligne Verte et passe par les quartiers palestiniens de Shuafat et de Beit Hanina… »
Mais Veolia s’est également désengagé, entre septembre 2013 et avril 2015) des autres activités illégales dans lesquelles la multinationale avait investi, telles que la gestion de bus pour les colons installés en Cisjordanie occupée, la gestion des ordures de ces colons, ainsi que des activités concernant l’eau dans la Vallée du Jourdain.
« En date du mois d’août 2015, écrit Who Profits, Veolia Environnement n’a plus d’actifs en israël ni dans les territoires palestiniens occupés, mais les conséquences de ces activités illégales sont elles toujours présentes. Notamment la construction du tramway qui a entraîné l’expropriation de nombreux propriétaires palestiniens et qui continue –même sans Veolia– à desservir quotidiennement les colonies illégales de Jéruslem-Est et d’Ariel.
(Traduit par CAPJPO-EuroPalestine)
Source : http://whoprofits.org/content/veolia-sells-its-shares-jerusalem-light-rail-and-completes-withdraw
AG annuelles de Veolia où les militants de la campagne BDS sont intervenus à l’extérieur comme à l’intérieur pour dénoncer les activités coloniales de la firme :
CAPJPO-EuroPalestine