Les prisonniers palestiniens en grève de la faim viennent d’obtenir que la détention admnistrative de plusieurs d’entre eux ne soit pas renouvelée au terme des 6 mois en cours. Muhammad Allan sera ainsi libéré le 4novembre prochain.
Un tribunal israélien vient de de décider que le jeune avocat palestinien de Naplouse, actuellement hospitalisé dans la prison de Ramle en Israël, et qui a été en grève de la faim pendant 66 jours, ne verrait pas sa sentence prolongée, a fait savoir Jawad Boulos de l’association des prisonniers palestiniens.
Il a également été annoncé mardi que Nidal Abu Aker et Ghassan Zawahra, en grève de la faim depuis 42 jours, seraient également libérés à l’issue de leurs 6 mois de détention administrative actuels, et que le cas des 15 autres prisonniers en grève de la faim serait « reconsidéré ».
Nidal Abu Aker, du camp de réfugié de Dheishe à Béthléem, est en détention administrative depuis le 28 juin 2014, mais au total, il a passé 9 ans de sa vie en détention administrative !
Il y avait jusqu’à mardi 17 prisonniers en grève de la faim qui réclament l’abolition de la « détention administrative », incarcération par Israel sans charge ni procès et pour des durées de 6 mois renouvelables à l’infini, ce qui est actuellement le sort de centaines de prisonniers palestiniens, pour lesquels l’occupant prétend détenir un « dossier secret ».
Cinq d’entre eux avaient cessé de s’alimenter depuis 42 jours : Nidal Abu Aker, Ghassan Zawahreh, Shadi Ma’ali, Munir Abu Sharar and Badr al-Ruzza, rapidement rejoints par Bilal al-Saifi et Suleiman Skafi, puis par une dizaine d’autres plus récemment.
Ces prisonniers qui ont perdu beaucoup de poids et souffrent de maux grave, dont des problèmes de tension et des ulcères à l’estomac, ont été placés en cellules d’isolement au lieu d’être hospitalisés.
Tous leurs effets personnels leur ont été confisqués, dont leurs livres et leurs écrits. Ils ont été privés d’eau froide, d’air frais, de couvertures et d’oreillers, ainsi que de visites. Ils ont également été transférés de prison en prison et d’une cellule d’isolement à l’autre, dans des véhicules blindés, menottés dans des positions douloureuses à des chaises métalliques.
Une centaine d’autres prisonniers avaient menacé de se mettre également en grève le 10 octobre prochain si cette situation perdurait; et 250 refusaient ldéjà eur repas 3 fois par semaine, en solidarité avec les grévistes de la faim.
Etant donné l’indignation suscitée dans le monde entier, Israel n’a pas osé appliquer jusqu’à maintenant la nouvelle loi votée par le « parlement » israélien en juillet dernier et autorisant l’administration pénitentiaire à nourrir de force les prisonniers palestiniens en grève de la faim. Mais cet Etat hors la loi se venge comme on le voit par des châtiments sadiques sur les prisonniers qui protestent contre l’arbitraire.
Les grévistes de la faim ont toutefois réussi à faire reculer l’occupant et à montrer au grand jour à quoi ressemble ce régime que nos gouvernants nous présentent comme moderne, civilisé et démocratique, allant jusqu’à organiser des réjouissances sur les berges de Paris au nom de la tolérance israélienne !
– BOYCOTT ISRAEL !
source :https://www.maannews.com/Content.aspx?id=767866
CAPJPO-EuroPalestine