Ce samedi 7 novembre, dans de nombreuses villes, les militants qui répondent à l’appel palestinien BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanction) ont organisé, devant des supermarchés Carrefour, des actions d’information et d’appel à ne pas donner un sou à l’occupant israélien.
Elle se sont déroulées dans le calme pour la plupart d’entre elles, comme en rend ainsi compte Nice Matin, par exemple :
http://www.nicematin.com/nice/operation-boycott-des-produits-venant-disrael-a-nice.2390167.html
Alors, pourquoi apprend-on qu’à Perpignan, les militants ont été agressés et brutalisés par la police, alors qu’ils se contentaient de diffuser des tracts devant l’enseigne, et l’avaient qui plus est déclaré ?
http://france3-regions.francetvinfo.fr/languedoc-roussillon/pyrenees-orientales/perpignan/interpellation-musclee-lors-d-une-manifestation-pour-le-boycott-d-israel-perpignan-847423.html
Y aurait-il des préfets qui feraient du zèle, par hasard ?
– Faut-il leur enseigner la loi et souligner que malgré le jugement tordu de la Cour de Cassation, rien n’interdit dans la législation française de boycotter un Etat, quel qu’il soit ? Ni même les produits de l’occupation et de la colonisation ? Pas plus que des produits des criminels de guerre ou encore leurs opérations de blanchiment de leurs crimes, par le biais de manifestations sportives ou culturelles ?
CAPJPO- EuroPalestine