Dans le village de Tuqu, de la région de Béthléem, les éleves se cotisent pour faire sortir de prison leur camarade Mohammad, 14 ans, pour la libération duquel l’occupant exige 600 euros que sa famille n’a pas les moyens de payer.
Détenu depuis le 11 novembre, le jeune Muhammad Jamil al-Umour est non seulement emprisonné illégalement, mais en plus sa famille doit payer une somme qu’elle n’a pas pour le faire libérer, alors qu’il n’a rien fait.
Il sortait de son école et a été arrêté, parce qu’il a couru et pris peur en voyant des soldats dans son village, alors que se déroulait une commémoration d’un Palestinien tué.
Ce mardi les écoliers avaient réussi à rassembler les deux tiers de la somme exigée par les racketteurs.
Pour aller à leur école, les 550 garçons de l’école secondaire, doivent traverser une route qui relie Béthléem à Hebron, et qui est infestée de colons et de soldats qui patrouillent.
Les enfants sont terrorisés tous les jours, et certains sont régulièrement arrêtés, juste pour que leurs parents soient obligés de verser des cautions à Israël.
Une accusation de jet de pierres peut coûter jusqu’à 20 ans de prison à des enfants palestiniens à partir de l’âge de 12 ans.
Les soldats s’en sont d’ailleurs directement pris à l’école elle-même ces derniers mois, abîmant le mobiliers et les fournitures scolaires. Ils occupent souvent le toit de l’école.
Les enseignants et le directeur de l’école ont été embarqués pour des interrogatoires à plusieurs reprises.
Et vous voudriez qu’on arrête de boycotter Israel ? C’est une blague !!
CAPJPO-EuroPalestine