Une nouvelle fois en l’espace d’une semaine, la police de l’Autorité Palestinienne (AP) est intervenue mercredi contre des manifestants pacifiques qui défilaient dans le voisinage de Ramallah pour protester contre les checkpoints de l’armée d’occupation et les colonies illégales.
Parmi les centaines de manifestants se trouvaient pourtant des dirigeants du Fatah et de l’OLP, comme Sultan Abu al-Einein, Wassel Abu Youssef et Jamil Shihadeh, de même que le secrétaire général du Front de Libération Arabe Rakad Salem, et celui du Front Démocratique pour la Liberation de la Palestine, Qais Abd al-Karim, rapporte l’agence de presse Ma’an.
Malgré les blocages de la police palestinienne, des dizaines de jeunes se sont dirigés vers al-Bireh à proximité de la colonie illégale de Psegot où ils ont affronté l’armée d’occupation israélienne.
Le Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP) avait déjà condamné l’attaque et la répression de la marche populaire palestinienne à Ramallah, organisée le vendredi 25 décembre vers Beit El, et dénoncé « la coopération sécuritaire l’Autorité Palestinienne et l’Occupation ».
La police de l’AP avaient alors attaqué les participants à la marche, frappant des manifestants, des journalistes, causant des blessures et tentant d’empêcher la couverture médiatique de l’attaque, y compris en confisquant les caméras des journalistes.
« Le FPLP souligne que le peuple palestinien choisit l’Intifada et l’opposition face aux crimes de l’occupant et des colons malgré la répression brutale et les matraques et les balles de l’occupation, et les tentatives d’arrêter le soulèvement par le biais de la politique de la poigne de fer. Si une force ne peut pas soutenir le mouvement du peuple palestinien et se joindre au soulèvement de notre peuple vers la victoire pour les martyrs, cette force doit se retirer. »
CAPJPO-EuroPalestine
