Attention aux fleurs et aux diamants, : dimanche 14 février est le jour de la Saint-Valentin, le jour de l’amour, pas celui du crime, ni du mensonge !
– Ne lui dites pas « je t’aime » en renflouant l’armée israélienne !
En raison de sa politique de vol de terres, d’apartheid et de nettoyage ethnique, Israël ne peut avouer la provenance des tonnes de fleurs qu’il exporte dans toute l’Europe à cette époque.
Ces fleurs, qui proviennent souvent des colonies implantées illégalement dans les territoires palestiniens, dont les habitants ont été chassés, ne portent aucune étiquette ou bien sont annoncées comme venant de Hollande.
Ceci est un MENSONGE. Elles ont fait seulement un détour par les Pays-Bas, où elles sont reconditionnées, « rafraîchies », et éventuellement parées d’étiquettes trompeuses.
Israël qui les exporte, construit des serres sur des terrains annexés, tandis que les villages palestiniens sont privés d’eau, que des maisons palestiniennes sont déclarées illégales et démolies.
Il y a dix ans, Gaza exportait 80 millions de fleurs par an, des roses et des œillets notamment. Depuis le blocus et les massacres commis par l’armée israélienne, les fermiers de la bande
de Gaza donnent les fleurs à manger aux animaux qui leur restent.
Que vous achetiez des fleurs en grande surface, sur le marché, chez le fleuriste du coin, ou que vous les fassiez livrer, exigez une traçabilité véritable. « Made in Holland » n’en n’est pas une !
– PAS DE DIAMANTS ENTACHÉS DE SANG !
Les diamants représentent 30% des exportations de fabrication israélienne. Les exportations de diamants contribuent pour plus de $10 milliards nets à l’économie d’Israël chaque année. Ces devises étrangères sont primordiales pour renforcer l’occupation de la Palestine, et matraquer les palestiniens qui osent résister.
Sans les revenus générés par l’industrie des diamants, l’état d’Israël serait obligé de réduire les dépenses militaires et d’augmenter les impôts, comme en 2013 lors d’une chute de 22% en exportations de diamants l’année précédente provoquée par un effondrement des exportations suite à une investigation de fraude.
Et les diamantaires israéliens soutiennent la politique de l’extrême-droite israélienne.
Le président de la Bourse de Diamants israélien, Shmuel Schnitzer est cité en disant, “C’est un devoir national de venir en assistance à nos soldats qui luttent sur le front pour défendre l’Etat d’Israël. Je remercie les membres de la bourse pour leur générosité à ce noble but.”
Des membres de la bourse de diamants ont acheté des gilets pare-balles et ont organisé des camions de matériel pour des soldats responsables du massacre de plus de 2300 Palestiniens de Gaza, dont plus de 500 enfants, et de la mutilation physique et psychologique de milliers d’entre eux.
En fait, l’industrie du diamant s’est dotée de réglements éthiques pour refuser les diamants « entâchés de sang » et provenant de pays qui violent les droits de l’homme : cela s’appelle le Processus de Kimberley. Mais ces règles ne concernent que les diamants bruts et non les diamants taillés, polis.
Et l’industrie des bijoux, qui prétend soutenir et promouvoir l’ouverture, la transparence, la traçabilité afin d’éradiquer les abus des droits de l’homme de la chaîne de distribution, n’a en réalité aucun aucun moyen de savoir où le diamant a été travaillé.
« Presque chaque produit, des allumettes à la Mercedes, porte une estampille pour indiquer son lieu de fabrication. Ceci permet aux consommateurs de faire des choix raisonnés en ce qui concerne les produits qu’ils achètent. Mais en matière de diamants, Israël craint trop de subir le sort des diamants sud-africains du temps de l’apartheid », analyse Sean Clinton, un analyste britannique qui a étudié ce sujet.
« Lorsque les diamants israéliens soi-disant indépendants de conflits sont mélangés discrètement avec des diamants d’autres pays, explique-t-il, les acheteurs de diamants sont peut-être délibérément privés de la possibilité de prendre une décision basée sur l’origine éthique de leur achat. Les consommateurs qui ont acheté un diamant en le croyant un symbole d’amour romantique pourraient être hantés pour toujours par la découverte qu’il a probablement aidé à financer un régime belliqueux, sans scrupule, qui ne respecte ni le droit international ni la douleur qu’il inflige à toute une population incarcérée, assiégée, pour la plupart des réfugiés –victimes du nettoyage ethnique qui fait partie intégrale du projet sioniste en Palestine.
Bien entendu d’autres pays qui sont loin d’être irréprochables en matière de respect des droits de l’homme, tels les Etats-Unis, la Russie, le Royaume-Uni, la France, l’Inde ou la Chine, taillent des diamants. Mais dans ces pays, les revenus générés par les diamants ne sont pas d’une importance critique, contrairement à la situation en Israël.
Les gens et les sociétés impliqués dans l’industrie des bijoux devraient suivre l’exemple de milliers de gens dans le monde, y compris des nombreux survivants de l’holocauste et de bien d’autres de tradition juive qui ont protesté et condamné les actions d’Israël, et lancé un appel à l’embargo immédiat sur les diamants en provenance d’Israël ainsi qu’une réforme du Kimberley Process afin que tous les diamants tachés de sang puissent être interdits. Ils devraient écouter les paroles de l’’Evêque Emérite Desmond Tutu, qui a dit « Ceux qui continuent de faire affaire avec Israël, et qui contribuent ainsi à nourrir un sentiment de « normalité » au sein de la société israélienne, rendent un mauvais service aux peuples d’Israël et de la Palestine. Ils contribuent au maintien d’un statu quo profondément injuste.
Des militants des droits de l’homme ont également mis en évidence le rôle que les diamants jouent dans le financement de l’appareil militaire israélien. Et en 2015, plus de 100 organisations de la société civile ont appelé au boycott des diamants d’Israël, qui sont une source importante de financement du régime militaire israélien.»
Source : Sean Clinton : https://www.facebook.com/Israelblooddiamonds
CAPJPO-EuroPalestine