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LDJ : les protégés de Valls au tribunal !

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Alors que le gouvernement, main dans la main avec son « opposition », fait feu de tout bois pour réprimer la campagne BDS (Boycott – Désinvestissement – Sanctions), nous avons quand même la satisfaction d’apprendre qu’une brochette de voyous de la Ligue de Défense Juive (LDJ) auront finalement à répondre de quelques unes de leurs agressions, devant un tribunal.


Cela se passera le 31 mai prochain au Tribunal de Grande Instance de Paris.

Les auteurs –une partie d’entre eux, en tout cas- d’agressions physiques contre Olivia Zémor, présidente d’EuroPalestine, Houria Bouteldja, du Parti des Indigènes de la République (PIR), et le romancier Jacob Cohen, sont appelés à la barre. Les agressions, par jet de peinture toxique sur les victimes, avaient eu lieu au cours de l’année 2012, et avaient été revendiquées, sur son site internet, par la « Ligue de Défense Juive ».

Pour autant, et bien que plusieurs d’entre eux aient un casier judiciaire long comme le bras, aucun de ces individus n’a jamais passé une nuit à l’ombre.

La question de la dissolution de la Ligue de Défense Juive avait elle-même fini par briser l’omerta médiatique à l’été 2014, lorsqu’une vidéo amateur exposa l’extrême violence de cette bande, et son rôle de « chiens fous » des services de provocation israéliens, en marge des manifestations de soutien à Gaza de l’été 2014. Voir la vidéo ci-dessous.

Mais Manuel Valls avait rapidement enterré le dossier de dissolution de la bande fasciste, pourtant solidement étayé, qu’avaient préparé les services du ministère de l’Intérieur.

DE DANGEREUX VOYOUS QUI SE SERVENT DU MOT « JUIF » COMME BOUCLIER

yossi_ayache.jpg Le premier des prévenus du 31 mai s’appelle Joseph (Yossi) Ayache. L’homme été condamné dès 2004 à une peine de prison ferme pour l’agression d’un étudiant palestinien à Paris, sous l’œil des caméras des télévision : mais laissé libre, il prit la poudre d’escampette direction Israël d’où il se vantera, toujours devant une caméra de télévision, d’avoir battu le Hezbollah à lui tout seul !

Le mythomane revient cependant ensuite en France sans encombres, vers 2009, où on l’aperçoit prêter main-forte, en plein tribunal, à ses acolytes jugés au même moment pour le saccage de la librairie Résistances. Depuis, il se serait de nouveau réfugié en Israël, suite à sa mise en cause dans plusieurs agressions ultérieures (dont celles pour lesquelles il est convoqué le 31 mai).

Le deuxième prévenu s’appelle Steve Bismuth : il a au compteur au moins 3 condamnations –prison avec sursis pour menaces de mort sur Olivia Zémor et les militants d’EuroPalestine ; prison avec sursis pour destruction volontaire d’un scooter ; et 6 moins de prison ferme, prononcés en appel en mars 2015, pour attentat à la bombe visant Jonathan Moadab, un journaliste coupable de ne pas être d’accord avec les agissements criminels du gouvernement israélien. Chaque fois qu’il comparaît, Bismuth joue le même numéro : « C’est vrai, j’étais à la LDJ, mais c’est fini, je me suis rangé des voitures ». Et la « Justice » se montre alors compréhensive : Bismuth sort du tribunal les mains dans les poches.

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(La LDJ en « vacances » : ici, en Cisjordanie occupée, au service des colons)
Doit également être jugé Lauren Kachauda (ou « Khachauda »), djihadiste juif s’il en fut, qui part régulièrement épauler les colons fascistes à Hébron (al-Khalil) en Cisjordanie occupée.

Nous n’avons pas d’informations particulières sur le quatrième mis en cause du procès du 31 mai, un certain Daniel Benassaya, qui a apparemment participé aux agressions qui seront jugées 4 ans après les faits.

Et Gil Taieb ?

Bénéficiant de la protection des pouvoirs publics français, alors que son homologue états-unien (le groupe « Kahana ») est interdit comme organisation terroriste outre-Atlantique, la LDJ peut évidemment compter sur la bienveillance du lobby israélien officiel, le CRIF notamment. Lorsqu’un journaliste l’interroge sur les exactions de la bande, le patron du CRIF, Roger Cukierman, répond qu’il ne connaît pas, et l’interview s’arrête généralement là.

taieb.jpg Un autre dirigeant du CRIF, Gil Taieb, patron de la fameuse ABSI, Association pour le Bien être du Soldat Israélien, qui collecte de l’argent en France pour financer les crimes d’une armée d’occupation, aurait du mal à s’en sortir avec pareille pirouette. Le Taieb en question a payé en effet de sa personne en accompagnant, à maintes reprises, sur le terrain, ses poulains voulant en découdre.

On l’a vu régulièrement dans les tribunaux où étaient jugés quelques uns des nervis, et pas plus tard que le 7 février dernier, en plein centre de Paris, où à la tête d’une quinzaine d’excités, il a tenté d’intimider, sans succès, les militants d’EuroPalestine qui animaient une table d’information.
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(« Touristes », de « l’Organisation juive européenne », le 7 février à Paris, cherchant à intimider les militants de notre table d’information)

Viendra-t-il le 31 mai au tribunal apporter chaleur et réconfort à Bismuth and co ? A suivre.

En tout cas, on attend le prochain « voeu » de la Mairie de Paris sur la dissolution des bandes armées de la LDJ, ou encore sur la « déchéance de la nationalité » des Franco-Israéliens qui vont participer aux crimes de l’armée d’occupation israélienne…

CAPJPO-EuroPalestine

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