Merci noter les RV suivants :
– JEUDI 25 FÉVRIER A PARIS
Rencontre, débat et dédicaces avec Farid Boudjelal et François Durpaire, auteurs de la BD « La Présidente », ce jeudi 25 février, à 19 H
– à la librairie Résistances (www.librairie.resistances.com)
La BD imaginant l’élection et les premiers mois de Marine Le Pen au pouvoir en France amène directement la discussion sur la manière dont les dirigeants actuels, par leur politique économique, sociale et extérieure, creusent le lit du fascisme.
– A PARIS, SAMEDI 27 FÉVRIER DE 14 H À 17 H
RASSEMBLEMENT PLACE DE LA RÉPUBLIQUE
POUR EXIGER LA LIBÉRATION DE MOHAMED AL QIQ EN GREVE DE LA FAIM DEPUIS PLUS DE 3 MOIS CONTRE SA DÉTENTION « ADMINISTRATIVE » PAR L’OCCUPANT ISRAÉLIEN.
ET DE TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES PALESTINIENS
[rouge] Venez nombreux nous aider à informer la population ![/rouge]
– A LYON : 26, 27 et 28 février
Exposition photo « Familles décimées » au salon Primevère 2016
L’association ERAAP en partenariat avec le collectif 69 Palestine, présentera l’exposition photographique « Famille décimées de Gaza » du collectif « Activestills » dans le cadre du salon primevère, 30° salon rencontre de l’alter-écologie. 26, 27, 28 février 2016 – Eurexpo.
Plus de 2 200 Palestiniens ont été tués dans l’assaut de la bande de Gaza durant l’été 2014, dont 80% de civils. 150 familles ont perdu trois ou plus de leurs proches, et des familles ont disparu totalement. Anne Paq, photographe indépendante qui fait partie du collectif Activestills est retournée à Gaza pour raconter les récits qui se cachent derrière ces chiffres.
– Le collectif « Ni guerres, ni état de guerre », qui regroupe plusieurs associations, syndicats, personnes, ainsi que des organisations politiques, organise sa première intervention publique,
avec des contributions politiques, poétiques, chantées, musicales et picturales.
PLACE STALINGRAD (LA ROTONDE)
A PARIS SAMEDI 27 FEVRIER DE 15 H À 18 H
TEXTE FONDATEUR : « La France était en guerre bien avant les attentats du 13 novembre, lesquels ont largement servi de prétexte à intensifier ces engagements militaires. Les guerres de pillage pour le contrôle des ressources n’ont pas manqué depuis le début des années 2000, en Irak, en Afghanistan, en Libye, au Mali, en Centrafrique. Ces conflits doivent être désignés par leur nom : ce sont des guerres d’ingérence impérialiste. La France n’a aucun « rôle positif » dans ces interventions, malgré ses prétentions puisées à l’ancien répertoire colonial.
Les interventions militaires que mène l’État français sont très largement invisibles dans les médias. Le peu qui en est dit impose un consentement au nom d’une logique sécuritaire, avec ou sans habillage humanitaire ; le discours belliciste entend anesthésier et tétaniser la population. Pourtant, comment ne pas rappeler les désastres que sèment ces guerres, les millions de morts, de blessés et de déplacés, la misère, le désespoir jetant les populations sur les routes, tandis que s’enrichissent les profiteurs de guerre, les multinationales vendeuses d’armes – la France tenant en la matière le quatrième rang mondial. Ce sont aussi des dépenses colossales, qui détournent l’argent public de dépenses sociales, culturelles et écologiques vitales. De surcroît, l’État qui mène ces guerres, en pompier pyromane, nous entraîne dans une spirale infernale ayant pour effet de renforcer la haine qui débouchera sur d’autres attentats. Les « Rafale » tuent des civils aussi innocents que ceux du Bataclan. Ces bombardements sont des bombes à retardement.
La guerre devient désormais un moyen de gouverner – et de gouverner par la peur. L’état de guerre proclamé justifie la privation croissante des libertés et des mesures directement inspirées de l’extrême droite comme la déchéance de nationalité. Cette situation, d’une extrême gravité, passe pourtant pour une évidence dans le discours politique dominant, comme s’il s’agissait de banaliser la guerre et de nous habituer à cet état martial et sécuritaire. Car l’état d’urgence vise à museler les colères et les luttes : cette guerre est aussi une guerre sociale.
Nous nous opposons aux guerres d’ingérence et de spoliation – donc à tous les impérialismes. Mais nous sommes en France et c’est donc en France que nous pouvons nous battre en priorité contre « notre » propre impérialisme. Nous pouvons le faire concrètement, sans abstraction ni proclamation : parce que les questions géopolitiques qui se jouent parfois à des milliers de kilomètres ont des résonnances fortes, ici, dans nos quartiers. C’est pour cela que la lutte de notre collectif passe par
– le combat contre tous les racismes, et notamment le racisme antimusulman,
– contre les inégalités et les discriminations,
– le soutien aux migrants et aux sans-papiers,
– l’opposition aux mesures d’exception et au contrôle généralisé des populations qui ciblent en priorité les personnes musulmanes ou supposées telles, les quartiers populaires et les mouvements sociaux.
Il nous faut donc nous organiser, riposter par une résistance à la hauteur de ce que nous subissons, à la hauteur des guerres qui se font contre les populations, contre nous et en notre nom. C’est pourquoi nous avons décidé de lancer un Collectif contre la guerre, qui :
• exige l’arrêt immédiat des interventions militaires françaises, le retrait des bases militaires, la fin des traités et alliances (OTAN…) ;
• dénonce le marché des ventes d’armes qui irrigue entre autres les pires dictatures ;
• combat la militarisation de la société, le quadrillage des territoires et des esprits par le complexe militaro-sécuritaire ;
• soutient le droit à l’autodétermination des peuples, apporte sa solidarité aux forces de résistance et d’émancipation.
– Pour tout contact :
SITE : http ://collectifantiguerre.org – email : antiguerre16@gmail.com
– A PARTIR DU 24 FEVRIER EN FRANCE
SORTIE EN SALLE DE : Merci patron ! : «On est plus forts qu’on ne le croit»
Un documentaire à ne pas rater, qui montre un couple de chômeurs picards piégeant Bernard Arnault, l’un des milliardaires les plus puissants de ce monde, sort en salle mercredi 24 février. Signé François Ruffin, le film redonne sens et fierté à la lutte. Tout en pleurant de rire.
– A VOIR EN REPLAY SI VOUS LES AVEZ RATÉS :
1) Le reportage sur la Syrie de Sama Soula sur France 2 : « Un oeil sur la planète » (diffusé le 18 février) qui apporte les preuves de la lourde responsabilité de la France notamment dans le développement de la guerre civile et du « djihadisme » en Syrie, avec toutes ses conséquences.
2) L’émission Envoyé Spécial (diffusée le 18 février sur France 2) qui fait toute la lumière sur les ravages sanitaires causés par les herbicides de Monsanto, à l’aube d’une décision clé de la Commission européenne qui pourrait réautoriser le dangereux pesticide.
CAPJPO-EuroPalestine