Trois journalistes palestiniens ont été blessés par l’armée israélienne lors d’une manifestation pacifique, à l’occasion de la journée internationale sur la liberté de la presse.
Ils ont été attaqués à coups de gaz lacrymogènes et de grenades assourdissantes ce mardi 3 mai, lors d’un sit-in devant la prison d’Ofer, pour demander la liberté de la presse, alors que de nombreux journalistes sont enfermés dans les geôles de l’occupant, celui que Hollande fait défiler en tête des manifestations pour la liberté d’expression dans la capitale française.
Pas moins de 43 journalistes palestiniens ont en effet été arrêtés par Israël depuis octobre dernier, et bon nombre d’entre eux ont été torturés, laissés sans soins après avoir été blessés.
Les manifestants demandaient leur libération. Trois d’entre eux : Zahir Abu Hussein, Muhammad Shawasha, et Ali Ubeidat, ont fini à l’hôpital.
Ainsi Omar Nazzal, a été arrêté sur le pont Allenby, entre la Jordanie et la Cisjordanie occupée, le 23 avril dernier, alors qu’il se rendait à une conférence de la Fédération Européenne des Journalistes, qui s’est déroulée en Bosnie.
Et lundi, Israël a annoncé prolonger de 4 mois la détention « administrative » de ce journaliste, en raison de son appartenance supposée au Front de Liberation de la Palestine (FPLP), déclaré organisation « terroriste », comme quasiment tous les autres partis politiques palestiniens par Israël.
(traduction CAPJPO-EuroPalestine)
Source Ma’an News
CAPJPO-EuroPalestine