La caravane du Palestine Tour, qui parcourt la France jusqu’au 24 a entamé son périple le 14 juillet dans la ville de Reims, où plusieurs dizaines de militants de la solidarité avec la Palestine ont animé l’après-midi sur la place la plus centrale de la ville.
La seconde étape nous a conduit à Saint-Dizer, puis sur le Lac de Der, et enfin dans la soirée à Chaumont (Haute-Marne) où un concert a été donné.
C’est au cours de cette deuxième journée de la caravane que nous avons appris, en même temps que le public, le terrible massacre perpétré la nuit précédente à Nice. Et outre des discussions sur la Palestine et la campagne BDS de boycott d’Israël, c’est très naturellement que nous avons pu dialoguer également sur la tuerie terroriste de Nice.
Manifestement, le matraquage médiatique sur l’air de « Charlie » et de l’unanimité derrière le gouvernement ne prend pas, cette fois.
« C’est quoi, ce gouvernement, qui, après le Bataclan, a multiplié les perquisitions injustes, les assignations à résidence bien souvent aberrantes, qui laisse faire les contrôles au faciès systématiques, et qui, avec ses interventions militaires en Syrie et en Irak, multiplie justement les risques de terrorisme ici chez nous, et se montre incapable de les empêcher », s’indignait par exemple un jeune homme rencontré vendredi soir à Chaumont.
En résumé, l’heure semble être celle du ressentiment contre contre les politiques criminelles d’un gouvernement cherchant à exploiter l’émotion générale et la compassion pour les victimes du tueur fou au camion fou.
En attendant, le Palestine Tour poursuit sa route. Samedi, il passait la journée à Châlon-sur-Saône.
CAPJPO-EuroPalestine