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Pourquoi je ne risque pas d’acheter du TEVA en pharmacie

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La pénurie de médicaments due au blocus de Gaza tue tous les jours. Ci-dessous le récit de Huda Jalal, qui ne s’est pas remise de la perte de son bébé, fin mai, un bébé qui est mort parce qu’on n’a pas pu lui administrer un médicament banal.


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(Eyad Al Baba APA images)

Huda, 32 ans, a donné naissance à un bébé prématuré d’un mois, mais à l’hôpital de Deir Al Balah (au centre de la bande de Gaza) où Sami est né et où il a été placé en couveuse, il n’a pas été possible de lui administrer une injection. de betamethasone, médicament qui permet aux poumons des prématurés de se développer –et que l’on donne le plus souvent aux femmes enceintes à risque d’accouchement prématuré.

Ce médicament n’est même pas coûteux, indique le bureau de l’OMS à Gaza, mais le blocus qui étrangle la population depuis près de 10 ans, empêche petits et grands de se soigner.

Le cas des femmes enceintes ou parturientes récentes est dramatique, soulignent les médecins. « Pas de médicaments disponibles pour accélérer les contractions de l’utérus, pas assez d’électrocardiogrammes pour monitorer les battements de coeurs des nouveaux-nés. Pas assez de couveuses. », indique le Dr. Abu Ajeen à Isra Saleh el-Namey, journaliste à Gaza, dont le reportage est publié par Electronic Intifada.

Le plus souvent les femmes qui viennent d’accoucher sont renvoyées chez elles, faute de lits, alors qu’elles devraient continuer à être surveillées, expliquent les médecins.

Sans parler des coupures de courant fréquentes liées à la pénurie d’électricité et au manque de carburant pour alimenter les générateurs qui tombent en panne, provoquant l’arrêt des incubateurs, respirateurs artificiels… et la mort.

Il manque un total de 169 médicaments dans les pharmacies hospitalières, observe Munir al-Bursh, responsable du département pharmacie hospitalière au ministère de la santé de Gaza.

Impossible notamment de traiter l’hémophilie, la thalassémie, les leucémies et cancers. Grave pénurie de vaccins et d’antibiotiques, également.

ITous les jours des malades cancéreux ou diabétiques sont obligés de demander des autorisations de sortie pour aller se faire soigner, et la plupart d’entre elles sont refusées par l’occupant israélien.

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Quotidiennement, des enfants de la bande de Gaza meurent en couveuse, ou plus âgés, faute de soins. Pas de minute de silence pour eux, mais une terrible omertà.

Pas moyen non plus de faire rentrer dans la bande de Gaza des équipements médicaux indispensables comme les appareils de radiographie et de radiothérapie.

Et certains supporters de cette barbarie concentrationnaire, ceux qui parlent de « différences de culture », voudraient qu’on achète les médicaments génériques de la marque israélienne TEVA ? Que notre argent renfloue cet Etat et son armée qui, lorsqu’ils ne bombardent pas les populations civiles au phosphore, les laissent mourir faute de soins et de médicaments ?

TEVA, PAS POUR MOI MERCI ! J’AI LE CHOIX : IL EXISTE DE NOMBREUX AUTRES MÉDICAMENTS GÉNÉRIQUES,. C’EST MON DROIT ET MON DEVOIR D’EXPLIQUER LES RAISONS ÉTHIQUES À MON PHARMACIEN.

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CAPJPO-EuroPalestine

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