Non seulement la décision de maintenir en détention sans motif un homme qui a accompli une peine de 14 ans et demi est inhumaine, mais la manière dont Bilal Kayed est enchaîné par les bras et les pieds à son lit d’hôpital constitue une torture, va plaider son avocat devant la cour suprême israélienne ce mercredi.
L’état de santé de Bilal Kayed, à son 70ème jour de grève contre sa détention « administrative », ne cesse de se détériorer, tandis qu’il est toujours attaché de manière barbare à son lit d’hôpital,sans possibilité de voir un médecin indépendant de l’administration pénitentiaire.
Entourés de gardes, alors qu’il n’a commis aucun crime et devrait être dehors avec sa famille, il subit clairement une violation des droits de l’homme, de l’avis des Nations Unies comme de toutes les ONG internationales.
Le combat de ce dirigeant du FPLP, qui met sa vie en jeu, est d’autant plus important que l’occupant israélien a bien l’intention de reproduire à volonté cette nouvelle mesure sadique consistant à ne pas libérer des prisonniers palestiniens à l’expiration de leur peine.
Ainsi, on apprend que vendredi dernier, l’occupant à arrêté à Jérusalem Est, un Palestinien qui venait d’être libérer 5 jours plus taux et avait passé, lui aussi, 14 ans en prison.
Sufian Fakhri Abdo, emmené dans le centre d’interrogatoire sinistrement connu de Jérusalem, est accusé d’ « incitation » sans plus de précision.
Or depuis octobre dernier, Israel a incarcéré des centaines de Palestiniens pour « incitation », car ils avaient publié sur les réseaux sociaux des photos et des textes qui n’avaient pas l’heur de plaire à la grande « démocratie » israélienne.
Photos de martyrs, dénonciations des méthodes de l’occupant, valent des mois, voire des années d’emprisonnement.
C’est entre autres le cas du célèbre astrophysicien Imad Barghouti, et celui de la poétesse Dareen Tatour, qui a osé publier sur internet un poème intitulé « Résiste, ô mon peuple ».
BOYCOTT ISRAEL !
CAPJPO-EuroPalestine