Deux autres immeubles des quartiers de Wadi Joz et Issawiya ont été démolis par les bulldozers et grues israéliennes mardi pour « défaut de permis de construire israélien »…
Des immeubles de plusieurs étages, avec des magasins au rez de chaussée, dont l’un comprenant de l’alimentation pour les familles palestiniennes. Et l’armée d’occupation a interdit aux familles de prendre ces stocks de nourriture, avant leur destruction.
Ces immeubles, comme la plupart des maisons de Jérusalem Est, n’avaient pas d’autorisation de construction de la part de l’occupant, pour la bonne raison que celui-ci n’en délivre pratiquement jamais aux Palestiniens depuis 50 ans.
On peut toujours faire des démarches auprès de l’administration israélienne, mais celles-ci durent des années, coûtent une fortune (300.000 shekels, soit 80.000 euros), et n’aboutissent généralement qu’à des refus. Pour Jérusalem-Est, le pourcentage est de 93 % de refus, quand les permis sont demandés par des Palestiniens
Ces démolitions, qui constituent des crimes de guerre au regard du droit international se sont multipliées ces derniers mois à Jérusalem Est et en Cisjordanie occupées, leur nombre pendant les 6 premiers mois de 2016 excédant déjà le nombre total de démolitions sur toute l’année 2015.
Plus de 1383 Palestiniens ont été chassés de leurs maisons de ce fait, depuis le début 2016.
Qui de Trump, Clinton, ou Hollande s’en est offusqué ?
(Traduit par CAPJPO-EuroPalestine)
Source : Maan News Agency
CAPJPO-EuroPalestine