Le tribunal de Toulouse n’a pas retenu le délit « d’incitation à la discrimination en raison d’une ethnie, religion, nation… » , c’est à dire l’accusation d’antisémitisme, contrairement aux demandes des parties civiles qui ont été jugées irrecevables, et qui font appel de ce jugement.
Bernard, Jean-Pierre, Loïc et Yamann, les quatre militants toulousains poursuivis pour avoir appelé par tracts, en décembre 2014 et février 2015, au boycott d’Israël, sont donc relaxés au regard de cette accusation de « discrimination et incitation à la haine », au grand dam des LICRA, BNVCA, CRIF, et autres « Amis d’Israël ».
Pour rappel, aucun magasin n’avait porté plainte et aucun préjudice n’avait été mis en avant par ces derniers.
Rien dans le jugement ne mentionne donc une quelconque illégalité du boycott d’Israël, mais les juges ont néanmoins argué d’un « refus de vente » (sic) assez surréaliste (nos camarades se trouvant à 200 m des magasins lors de leurs distributions de tracts). Et pour faire « bonne mesure » ont condamné les 4 militants à 1000€ d’amende avec sursis, tout en déboutant la LICRA et le BNCVA (à l’origine de la dénonciation) des dommages et intérêts qu’ils avaient demandés à propos de « l’entrave à l’exercice normal d’une activité économique ».
Dure la vie des magistrats pris entre le respect de la loi et les pressions du lobby israélien !
Et encore plus dure, il y a tout à parier, maintenant que le journal officiel oblige tous les « opérateurs économiques » à inscrire en toutes lettres le mot « colonie » sur l’ensemble des denrées alimentaires originaires de la Cisjordanie, de Jérusalem Est et du Plateau du Golan !
Comment vont-ils s’en dépêtrer, vu qu’Israël refuse de respecter cet impératif dicté par le droit international et l’UE ? Qui va être sanctionné ?
CAPJPO-EuroPalestine