Contraire à toutes les conventions internationales, l’alimentation forcée des grévistes de la faim pourrait être pratiquée sur les deux jeunes Palestiniens en grève de la faim depuis 90 jours.
Anas Shadid, 20 ans, qui lutte comme Ahmed Abu Farah, 29 ans, contre leur détention « administrative » (sans inculpation, ni jugement), ont été transférés lundi dans l’unité de soins intensif de l’hôpital israélien Assaf Harofeh, alors que la Cour Suprême israélienne doit statuer ce mardi sur leur alimentation forcée.
Une pratique jugée hors la loi et infamante par tous les pays qui se disent démocratiques mais qui entretiennent d’étroites relations avec Israël qui a légalisé la torture comme l’alimentation forcée des prisonniers palestiniens en grève de la faim, qui est reconnue internationalement comme une forme de torture et une atteinte à la dignité humaine.
L’association Médicale internationale avait déjà adressé en 2014 une lettre à Netanyahou pour souligner que « l’alimentation forcée est une méthode violente, très douloureuse et totalement contraire au principe d’autonomie individuelle ». Ajoutant : « C’est non seulement une pratique dégradante et inhumaine qui est une forme de torture, mais elle est en plus dangereuse et peut tuer des personnes ».
Anas et Ahmed, en plus de refuser toute nourriture depuis près de 3 mois, ont cessé de boire depuis 8 jours. Leur pronostic vital est en jeu. Ils peuvent mourir d’une minute à l’autre.
BOYCOTT ISRAEL, ETAT CRIMINEL !
(Traduit par CAPJPO-EuroPalestine)
Source : Maan News Agency
CAPJPO-EuroPalestine