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Nouvelles grèves de la faim de prisonniers libérés et ré-arrêtés par Israel

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Plusieurs Palestiniens qui ont fait de longues grèves de la faim comme le journaliste Mohammed al-Qiq et Randa Shahatit ont été à nouveau placés en détention administrative par l’occupant, qui multiplie et prolonge à tour de bras ces détentions sans inculpation, ni procès, ni durée déterminée.


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Ainsi Randa Shahatit a entamé une grève de la faim lundi dernier pour protester contre sa ré-arrestation et son maintien en isolement dans la prison israélienne de HaSharon prison.

Randa, âgée de 29 ans, à été arrêtée à un checkpoint le 20 janvier dernier, à l’entrée du camp de réfugiés d’al-Fuwwar au sud d’Hébron, puis accusée d’avoir « violé les termes de sa libération ».

Elle a déjà été emprisonnée à plusieurs reprises par Israël et libérée en 2011 dans le cadre d’un échange de prisonniers. Puis elle a été contrainte, en août 2016, de ne pas bouger de son domicile de Yatta, et de pointer chaque semaine auprès de l’armée à l’intérieur de la colonie illégale de Kiryat Arba à Hébron.

Mariée et mère de 3 enfants, de 3 ans, 2 ans et 9 mois, elle devrait être présentée à un « tribunal » militaire.

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C’est également le cas du journaliste Mohammed al-Qiq, qui a mené une grève de 94 jours pour faire cesser sa détention administrative et qui se retrouve à nouveau en prison.

Il a été arrêté le 15 janvier dernier à un checkpoint israélien, en même temps que douze autres Palestiniens, dont un parlementaire, en rentrant d’une manifestation à Béthéem, contre le refus israélien de restituer les corps de Palestiniens tués.

Ils seraient accusés « d’activités « économiques et sociales », comme l’organisation de manifestations et le soutien financier aux familles de prisonniers.

Son épouse Fayha Shalash, qui est également journaliste, a indiqué que sa détention administrative a été prolongée de 72 jours le 23 janvier.

Fayha elle-même a été emmenée pour interrogatoire mercredi, après un raid de l’armée à son domicile familial d’Hébron et à son appartement à Ramallah, une fouille à nu et un transfert au centre d’interrogatoire de Petah Tikva.

L’acharnement israélien sur les journalistes se poursuit de plus belle.

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Parallèlement le militant du Front Populaire de libération de la Palestine (FPLP) Shaher al-Rai, 47 ans, a vu sa « détention administrative » prolongée pour la 5ème fois par les militaires. Arrété le 2 juin 2015, puis interrogé sur sa supposée « appartenance à des organisations illégales », il a été transféré dans une prison israélienne du Neguev, en toute illégalité et en « détention administrative ».

Ce militant a déjà passé 12 ans de sa vie dans les geôles de l’occupant, mais aussi dans les prisons de l’Autorité Palestinienne, après un faux témoignage fait par un Palestinien sous la torture. Et quand ce témoignage s’est avéré faux, et fabriqué avec l’aide d’Israël, l’AP l’a néanmoins laissé plusieurs années en prison.

D’autres prisonniers tels que Bajis Nakhleh, 50 ans, du camp de réfugiés de Jalazon à Ramllah qui vient de voir sa détention administrative renouvelée pour la 3ème fois et qui a passé 20 ans de sa vie dans les prisons israéliennes (Il a également fait partie des déportés de Marj al-Zohou en 1992) risque de se mettre en grève de la faim.

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Ahmed Mubarak, 48 ans, est le 4ème membre du Parlement Palestinien emprisonné le 23 janiver sans inculpation ni procès. Il a lui-même passé plus de 5 ans sous les barreaux de l’occupation.

Les 3 autres membres du Conseil législatif palestinien sont Hassan Yousef, Mohammed Natsheh et Azzam Salhab. Mais Marwan Barghouthi, Ahmad Sa’adat et Mohammed Abu Teir également membres du parlement sont condamnés à de longues peines de prison par l’occupant.

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L’écrivain palestinien Walid Hodali, a aussi été placé en détention administrative le 16 janvier dernier.

De même que Faisal Khalifa, 35 ans du camp de Nour Shams refugee à l’est de Tulkarem, et d’Islam Saleh Dar Musa, 24 ans, qui vient de se mettre en grève de la faim , pour avoir été séparé de son père emprisonné, Sheikh Saleh Dar Musa, 52 ans.

Ils sont tous en détention administrative, indique Samidoun.

(Traduction par CAPJPO-EuroPalestine)

Source : http://samidoun.net/2017/01/re-arrested-prisoner-randa-shahatit-launches-hunger-strike-against-her-isolation/

CAPJPO-EuroPalestine

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