Le candidat à la présidentielle Emmanuel Macron n’a pas eu de mots assez durs, mercredi, contre la colonisation, « un crime, un crime contre l’humanité, une vraie barbarie ».
Ces fortes paroles ont été prononcées dans une interview à la télévision Echorouk News, à l’occasion du déplacement que l’ancien ministre effectue actuellement en Algérie, dans le but évident de se gagner des suffrages auprès des électeurs français originaires de ce pays.
La colonisation française des XIXème et XXème siècle, Macron veut bien la condamner, cela ne lui coûte pas grand-chose.
Mais quid de la colonisation actuelle, et plus précisément celle perpétrée par Israël en Palestine, une colonisation sanglante, qui se développe sous les yeux de tous, y compris ceux du sieur Macron ?
Là, c’est une autre histoire : le candidat-charlatan n’a jamais eu un mot pour condamner la colonisation israélienne, et encore moins pour proposer des sanctions, estimant qu’il « ne faut pas mettre la pression sur ce pays » à propos des sujets qui fâchent.
En mission d’allégeance il y a quelques jours devant la « Fondation France-Israël », Macron a au contraire réservé ses flèches à ceux qui critiquent le régime d’apartheid, et a même trouvé « odieuse » la campagne BDS (Boycott – Désinvestissement – Sanctions).
Enfin, pour faire bonne mesure, il a emmené avec lui, dans sa délégation à Alger, l’ultra-sioniste Nicole Guedj, co-présidente de l’Union des patrons juifs de France (UPJF), l’un des groupuscules du lobby israélien parmi les plus virulents !
CAPJPO-EuroPalestine