La nouvelle réglementation sur l’interdiction d’afficher « Israel » sur les produits issus des colonies israéliennes est prise très au sérieux par les commerçants, quand ils en sont informés par nos soins. Ecoutez ce directeur d’un magasin Carrefour, par exemple :
Et comme vous l’aurez noté, si Netanyahou hausse le ton et jure ses grands dieux qu’il ne se pliera pas à l’exigence européenne de faire la distinction entre les produits des colonies et les autres –puisqu’il proclame que tout lui appartient–, il n’en va pas de même des exportateurs israéliens, qui sentent passer le vent du boulet.
Ces derniers, quand ils ont la possibilité de démontrer que leurs fruits et légumes ne sont pas issus des territoires occupés, ne se gênent pas pour le faire, que cela plaise à Monsieur Netanyahou ou pas. Il y va de leur portefeuille, la plupart de leurs revenus provenant du commerce avec l’Europe. Alors, ils ne font pas la fine bouche… quand ils en ont la possibilité.
– [vert]Vous en voulez un autre exemple ?
Après une rencontre avec un directeur de grande surface dans le Nord de la France, le responsable a fourni les documents suivants pour nous assurer qu’il n’était pas un receleur :[/vert] (Double clic sur les images pour les agrandir)
Pour rappel, plus de 60 % des fruits, légumes et fruits secs (dattes), exportés par Israël proviennent des territoires palestiniens occupés.
Et de nombreux commerçants que nous avons rencontrés ce mois-ci, n’ayant pas pu avoir l’assurance que les fruits et légumes exportés par Israel ne venaient pas des colonies, ont décidé de changer de fournisseur pour se mettre en conformité avec la loi. Exit Israel !
Nous tenons des copies du Journal Officiel du 24 novembre 2016 à la disposition de tous ceux qui sont intéressés. Contact : info@europalestine.com pour en récupérer
CAPJPO-EuroPalestine