Le gouvernemet français, relayé par les médias dominants se déchaînent contre l’arrestation d’un journaliste par le gouvernement Poutine en Russie, mais l’emprisonnement d’une poètesse par Israël depuis 18 mois n’a pas l’air de les émouvoir. Dareen Tatour, incarcérée pour avoir publié un poème sur Facebook doit passer en procès ce mardi.
Le procès a commencé lundi et un juge israélien est censé entendre des témoins de la défense ce jour à 14 H, à Nazareth.
Dareen Tatour a été arrêtée le 11 octobre 2015, accusée « d’incitation dangereuse » , et transférée dans des prisons israéliennes tous les 3 mois, est devenue le symbole de ce que veut dire la liberté d’expression et de création artistique en Israël, quand on est palestinien.
Après 5 interrogatoires « musclés » et onze mois passé en confinement solitaire, la poétesse Dareen Tatou encourt 8 années de prison pour des poèmes vantant la résistance du peuple palestinien contre l’occupation.
Dareen Tatour, 34 ans, citoyenne israélienne d’origine palestinienne, fait partie de ces 400 prisonniers palestiniens incarcérés depuis octobre 2015, par Israël, pour avoir posté sur les réseaux sociaux des réflexions ou informations qui ne plaisent pas à Israël, cette « grande démocratie ».
Voilà près d’un an qu’elle vit un enfer, qu’on lui hurle dessus et la secoue pour qu’elle signe des « aveux d’avoir violé les lois et d’inciter à la violence contre les Juifs ». Aveux qu’on ne l’autorise même pas à lire. Il faut juste qu’elle signe en bas de la page !
L’association internationale des écrivains PEN a demandé sa libération, sans succès.
Un appel à dons a été lancé pour payer sa défense, que le cabinet d’avocat Gabi Lasky a accepté d’assumer. La somme de $25.000 doit être réunie (https://www.generosity.com/fundraising/dareen-tatour-legal-aid–5/x/16345219)
CAPJPO-EuroPalestine