En Israel, on ne parle pas d’incitation à la haine quand un député déclare qu’il faudrait loger une balle dans la tête de tous les prisonniers palestiniens, mais seulement si quelqu’un s’en indigne et demande des sanctions.
Oren Hazan, député au parlement israélien en compagnie de Trump à l’aéroport de Tel Aviv en mai dernier.
Lors d’une discussion au parlement israélien durant la grève de la faim des prisonniers palestinien, le député Oren Hazan (Likoud) a déclaré textuellement :
”La seule chose à faire à propos de ces terroristes serait de leur loger une balle dans la tête. Il y a suffisamment de place pour eux sous terre ».
Un autre député du Likoud (le parti au pouvoir), David Amsalem, s’est également opposé à toute négociation avec les prisonniers palestiniens, en disant : « De l’eau et du pain sec, c’est tout ce qu’ils méritent. Quel culot de demander à pouvoir étudier en prison ! ».
Jonathan Ofir, musicien et chef d’orchestre israélien établi au Danemark, s’indigne de tels propos, et du terme de « terroristes » pour qualifier les prisonniers palestiniens, en faisant remarquer au passage que bon nombre d’entre eux n’ont d’ailleurs ni inculpation, ni procès (détention « administrative »).
Il souligne au demeurant que les terroristes juifs sont traités avec nettement plus d’empathie en israel :
» Marwan Barghouti, n’a pas pu toucher sa femme Fadwa depuis plus de 15 ans. Mais
Yigal Amir, l’assassin du président israélien Itzhak Rabin en 1995, a droit a des « visites conjugales » régulièrement, et a même eu un fils en 2007 à l’issue de ces visites. La circoncision de ce dernier a eu lieu le 4 novembre 2007, à l’occasion du 12ème anniversaire de l’assassinat de Rabin ! (sic)
Source : http://mondoweiss.net/
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