Ce mardi matin, sous prétexte de fête juive commémorant « la destruction des premier et second temple supposés s’être trouvés à cet endroit », 870 juifs d’extrême-droite, escortés par l’armée d’occupation, ont envahi la mosquée al-Aqsa, certains y effectuant des rituels de prière juive.
Ce qui a déclenché, bien entendu, des affrontements à l’extérieur de la mosquée, ainsi que l’arrestation de plusieurs Palestiniens qui protestaient contre cette intrusion.
Une nouvelle occasion de boucler les rues de la vieille ville à partir de 5 H du matin et d’y interdire toute circulation.
Malgré un accord passé en 1967 avec les autorités jordaniennes qui sont les gardiens officiels du lieu saint musulman, Israel autorise régulièrement — quand il n’incite pas — les visiteurs juifs à entrer dans la mosquée, sous bonne escorte.
Et à chaque fois, cela donne une occasion supplémentaire aux autorités israéliennes pour imposer des restrictions supplémentaires aux Palestiniens, interdire l’entrée à de nombreux fidèles musulmans, en arrêter et en emprisoner toujours davantage.
Selon l’organisation juive Yeraeh, qui demande la destruction de la mosquée al-Aqsa « pour y reconstruire le 3ème temple à sa place », 17.000 Juifs se sont rendu à la mosquée al-Aqsa depuis octobre dernier, soit 15 % de plus que l’an dernier, selon ses estimations, rapporte le Jerusalem Post.
(Traduit par CAPJPO-EuroPalestine)
Source : www.maannews.com/Content.aspx?id=778465
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