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La ministre de la culture israélienne se déchaîne contre un film candidat aux Oscars

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Le film «Foxtrot» du cinéaste israélien Samuel Maoz, qui relate l’occupation israélienne en Palestine, suscite la colère de Miri Regev et provoque une polémique en Israël, rapporte l’Agence France presse


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Une image du film « Foxtrot »

La ministre de la « culture israélienne » , surtout occupée à tenter de détruire ou baillonner la culture palestinienne, juge l’œuvre primée à la Mostra de Venise «diffamatoire» et «mensongère»… bien qu’elle ne l’ait jamais vue.

Foxtrot, qui a obtenu cette année le Lion d’argent Grand Prix du Jury à la Mostra de Venise, raconte une histoire de deuil avec pour toile de fond deux générations traumatisées par le service militaire et traite notamment de l’occupation israélienne des territoires palestiniens.

« Ce film réalisé par Samuel Maoz a remporté mardi le prix de l’Académie israélienne du Film, qui doit lui permettre d’être sélectionné aux Oscars dans la catégorie des films étrangers. Ce choix a été dénoncé par Miri Regev, qui entretient des relations tumultueuses avec le monde artistique de son pays. Elle n’a d’ailleurs pas été invitée à la cérémonie de remise des prix », écrit l’AFP

Reconnaissant ne pas avoir vu le film, la ministre s’est insurgée contre une scène du film qui montre des soldats israéliens tuant un Palestinien innocent dans un moment de panique. Un officier masque alors la bavure: «Il s’agit d’une terrible accusation de meurtre rituel», s’est indignée Miri Regev dans une vidéo sur sa page Facebook. Avant d’ajouter: «En tant que ministre et mère d’enfants qui ont servi au sein de Tsahal (l’armée israélienne) j’ai honte qu’un tel film ait obtenu une récompense aussi prestigieuse.»

Elle a également prévenu que la politique de subventions publiques accordées aux films «allait changer», laissant ainsi entendre que les films jugés «anti-israéliens» ne recevraient plus d’aide. Samuel Maoz avait déjà triomphé en 2009 à Venise avec Lebanon, son premier film autobiographique, qui montre les horreurs de la guerre à travers le viseur d’un char lors de la première guerre du Liban en 1982.

Source AFP

CAPJPO-EuroPalestine

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