Un monastère catholique a été vandalisé la semaine dernière à Jérusalem. Un de plus, puisqu’on recense au moins 53 églises et mosquées vandalisées en Israel depuis 2009, sans que ce la émeuve les autorités israéliennes.
Le Conseil des Eglises catholiques a protesté auprès du gouvernement israélien, soulignant que très peu d’enquêtes sont menées pour retrouver des coupables dans les cas de plus en plus fréquents de vandalisation des leiux saints catholiques et Musulmans.
Israël qui exige dans tous les pays une protection des synagogues et écoles juives se moque bien de laisser courir les Israéliens qui s’adonnent à ce sport en laissant quasiment systématiquement des graffitis racistes haineux sur les lieux de leurs crimes.
Les vandales qui ont attaqué l’ Eglise St. Stephen, qui fait partie du complexe de Beit Jimal, monastère catholique situé dans les environs de Jérusalem, ont notamment détruit les statues et les oeuvres en verres décrivant la vie de Jésus.
Mais comme le souligne le quotidien Haaretz, « courir après les auteurs de ces crimes n’est pas une priorité pour Israël ».
Une dizaine de lieux saints chrétiens et musulmans sont vandalisés chaque année, commente le journal, sans la moindre inculpation. Et ceci malgré l’existence de caméras qui montrent des images des auteurs de ces crimes et de leurs voitures.
Attaque de l’église de la Multiplication des pains et des poissons vandalisée en juin 2015. Gil Eliahu
Gilad Erdan, le ministre de la « sécurité publique » a répondu aux questions de Haaretz, en affirmant que » ces actes de vandalisme avaient été effectués pour la plupart par des malades mentaux ou par négligence de la part des propriétaires des lieux » (sic).
Israël « modèle de sécurité », mais cela dépend pour qui ….
Source : Haaretz et Maan News
CAPJPO-EuroPalestine