Elor Azriya, le soldat franco-israélien qui a lâchement assassiné à bout portant, en 2016, un Palestinien blessé, à terre, et ne présentant aucune menace, vient de voir sa peine de prison réduite par le chef de l’armée israélienne. Eh oui, en Israël, c’est l’armée et non les tribunaux qui décident !
Elor Azarya, qui vient de passer les fêtes juives en famille (restons humains…) ne retournera pas en prison pour bien longtemps, puisqu’il devrait être libéré en mars prochain, a décidé Gadi Eisenkot, le chef de l’armée israélienne.
Il avait été condamné à 18 mois de prison, une peine bien légère comparée à celles allant jusqu’à 15 ans de prison, infligée aux enfants palestiniens qui jettent des pierres, alors que les juges ont conclu (la scène a malencontreusement été filmée !) au meurtre sans aucune circonstances atténuantes d’un Palestinien d’Hébron de 21 ans, Abd al-Fattah al-Sharif, grièvement blessé et non armé.
Le Franco-israélien n’ a commencé à accomplir sa peine que le mois dernier (!) et bénéficie d’un régime qui n’a rien à voir avec celui des Palestiniens emprisonnés par Israël, à commencer par une permission de sortie de 4 jours la semaine dernière pour être en famille pendant les fêtes juives.
Pendant ce temps, l’avocat Franco-Palestinien Salah Hamouri, qui n’a tué personne et qui n’est accusé de rien (« détention administrative »), croupit dans une prison israélienne sans que le gouvernement français lève le petit doigt pour faire cesser ce scandale.
Source : Maan News Agency
CAPJPO-EuroPalestine