Bilal Diab, 32 ans, arrêté par l’armée israélienne le 14 juillet dernier, et Hassan Shokeh, 29 ans, de Béthléem, sont en grève de la faim à nouveau depuis plusieurs jours pour dénoncer leur détention sans inculpation ni jugement.
« Dossier secret » et « danger pour la sécurité d’Israel », ce sont comme d’habitude les réponses de l’occupant israélien qui viole toutes les conventions internationales sans que nos dirigeants lèvent le petit doigt. « Mon cher Bibi », est couvert par Macron & Co.
Bilal Diab en est à sa deuxième détention dite « administrative », et il avait mené une grève de la faim de 77 jours avec Thaer Halahleh en 2012, pour obtenir sa libération. En juillet dernier, après avoir été à nouveau arrêté, il a refait une grève de la faim de 20 jours, mais les tribunaux militaires ayant rejeté son appel, il remet sa santé en danger et annonce « je mourrai plutôt que de renoncer à la justice et à la liberté ».
Hassan Shokeh, lui aussi détenu sans savoir pourquoi, est en grève de la faim depuis 8 jours. Libéré des prisons israéliennes le 31 août dernier, il a été ré-arrêté un mois plus tard, et condamné à 6 mois de détention « administrative » (renouvelable à volonté).
Ils sont tous les deux confinés en cellules d’isolation pour leur faire payer leur grève de la faim.
Source : Samidoun
CAPJPO-EuroPalestine