Au petit matin, 8000 Palestiniens entassés comme du bétail, attendent des heures au checkpoint 300, celui qui sépare Bethléem de Jérusalem, et par lequel sont obligés de passer les travailleurs qui ont obtenu -après des mois d’attente– le droit d’aller se faire exploiter sur les chantiers de construction de Tel Aviv.
Installé dans les années 1990, le checkpoint 300, est réservé aux Palestiniens, les colons et les touristes ayant le droit de passer par la route à l’intention des véhicules.
Les travailleurs sont obligés de quitter leur domicile vers 2 H du matin et d’attendre des heures, entassés de manière inhumaine, humiliés par des contrôles multiples, dont des contrôles biométriques mis au point par la firme Hewlett Packard (HP).
Avec l’angoisse qui se mêle à la fatigue. Angoisse de ne pas arriver à l’heure sur les chantiers israéliens et de perdre son gagne-pain. Angoisse de se retrouver écrasé, blessé (il y a même eu des morts), vu la densité humaine entre les grilles et les tourniquets, et les ordres parfois contradictoires donnés par les soldats israéliens en territoire palestinien.
Merci à Peter Morgan (https://www.petermorganphoto.com/) pour ce témoignage qui montre le vrai visage de l’occupation, des images qu’on ne risque pas de voir sur nos chaînes de télévision.
(Traduit par CAPJPO-Europalestine)
Publié par Mondoweiss
CAPJPO-Europalestine