Une campagne a été lancée dimanche en Israel, appelant au boycott des produits alimentaires portant le label du principal organisme de certification casher du pays, le « Conseil orthodoxe de Jérusalem », plus connu sous le nom de Badatz.
(capture d’écran de la vidéo de boycott des produits casher : « N’achetez pas les aliments certifiés par Badatz »)
En France, les militants appelant au boycott des produits exportés par Israël, et qui ne boycottent pas les produits casher, font l’objet de toutes sortes d’intimidation par le gouvernement français. Mais en Israël, où l’antisémitisme est décidément une notion à géométrie variable, appeler au boycott des produits casher, eh bien …. c’est casher !
En cause, selon les promoteurs de cette campagne inspirée par l’extrême-droite militariste, le fait que Badatz, qui touche une redevance pour son activité de certification, apporte un soutien financier aux secteurs religieux qui refusent le service militaire obligatoire (3 ans pour les garçons, 2 ans pour les filles), , indique le site ynetnews.
La pression s’accentue en effet sur le secteur ultra-orthodoxe de la société israélienne, qui regroupe plusieurs centaines de milliers de personnes, et qui reste majoritairement opposé au fait d’aller servir dans l’armée ai lieu de se consacrer aux études bibliques.
Le « Forum contre la provocation », à l’origine de cette campagne de boycott, est animé par des militaires de réserve, qui se plaignent des « attaques » dont seraient victimes, au sein de la communauté ultra-orthodoxe, les rares jeunes ayant accepté de revêtir l’uniforme.
Plus « grave » encore, aux yeux de ces gens qui pratiquent au quotidien les pires violences contre le peuple palestinien, des « Haredi » (littéralement, les « craignant Dieu ») auraient osé récemment brûler en public un drapeau d’Israël.
https://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-5045154,00.html
CAPJPO-EuroPalestine