La provocation de Trump sur Jérusalem a provoqué une flambée de réactions de soutien à la Palestine chez les artistes et autres People sur la scène internationale, notamment dans le monde anglo-saxon.
Les « historiques » de la campagne BDS, comme le chanteur Roger Waters ou le cinéaste Ken Loach, ont en effet reçu ces derniers jours un précieux renfort en provenance du show-biz, un milieu largement terrorisé jusqu’à présent par le lobby israélien et son chantage à l’emploi dans les industries du spectacle, à Hollywood et ailleurs (en France, par exemple)
L’étoile montante des défilés de mode, la jeune mannequin Bella Hadid d’origine palestinienne, n’a pas hésité à descendre dans la rue, samedi à Londres, en solidarité avec le peuple palestinien.
Dans un message à ses 16 millions (oui, 16 millions !) de followers sur le réseau Instagram, Bella Hadid, 21 ans, écrit qu’au-delà de ses propres pleurs, de ceux de son père et de ses ancêtres « personne ne doit plus tolérer l’injustice faite au peuple de Palestine ».
Aux Etats-Unis, la grande actrice populaire Bette Midler (The Rose, Le clochard de Beverly Hills …) se lâche contre le voyou de la Maison-Blanche, en diffusant ce dessin :
(« Monsieur le Président, les Palestiniens viennent juste de reconnaître notre Dallas, au Texas, comme capitale du Mexique »)
Le quotidien britannique The Guardian publie de son côté une lettre ouverte de 100 artistes (musiciens, cinéastes, acteurs) fustigeant le geste criminel de Trump. Ils n’épargnent pas non plus le président français Emmanuel Macron, cet homme qui a frileusement « regretté » l’annonce de la Maison-Blanche, pour mieux accueillir encore une fois à Paris le boucher de la Palestine Benjamin Netanyahou.
Parmi les signataires, aux côtés de Loach et Waters, le chanteur Peter Gabriel, les actrices Julie Christie et Tilda Swinton, le musicien Brian Eno, et des dizaines d’autres.
(Julie Christie)
(Peter Gabriel)
(Tilda Swinton)
Comme l’analyse Ali Abuminah, du site Electronic Intifada, la multiplication récente des condamnations de la politique d’Israël doit sans doute quelque chose au président américain « Pas mal de gens semblent plus disposés à critiquer la décision d’un président lui-même de plus en plus impopulaire ».
Netanyahou et sa clique ont donc sans doute eu tort de se réjouir trop vite de l’annonce du transfert de l’ambassade U.S. à Jérusalem.
Et ils ne savent pas encore que les joueurs de football américain Michael Bennett et Kenny Stills, qui avaient publiquement boycotté un voyage en Israël il y a quelques mois, viennent néanmoins d’être nominés pour le titre de « Joueur de l’année » par la National Football League.
CAPJPO-EuroPalestine