TEVA, le N°1 mondial des médicaments génériques et la plus grosse firme israélienne, qui se trouve également sur la liste noire de l’ONU pour ses activités dans les territoires palestiniens occupés, doit annoncer jeudi le licenciement de quelque 14.000 salariés, dont 1.800 en Israël, afin d’essayer d’éponger sa dette de 35 milliards de dollars liée à ses acquisitions hasardeuses.
Cette entreprise qui renfloue massivement le budget de l’Etat d’israel et de son armée, puisqu’il s’agit de la plus grosse entreprise en Israel, a vu son image se dégrader considérablement dans le monde entier, tandis que ses salariés font les frais de sa politique dénuée de toute éthique.
Les scandales de corruption qui ont éclaté au grand jour, les acquisitions de firmes telles que Allergan’s generics et Actavis Generics en août 2016, suivies du licenciement des salariés pour aller faire fabriquer les médicaments en Inde, où la main-d’oeuvre est moins chère, n’ont pas rehaussé la réputation du géant israélien.
Tout cela a permis aussi au grand public de découvrir que TEVA était une firme israélienne, ce que l’entreprise se gardait bien de mettre en avant dans ses publicités hors d’Israël.
Et comme les consommateurs qui ont un peu d’éthique n’ont pas envie de se soigner avec les médicaments d’un pays qui empêche les Palestiniens de se soigner, cela n’a pas fait augmenter les ventes de ces génériques, facilement remplaçables par d’autres marques.
Quand on sait au demeurant que TEVA est sur la liste noire de l’ONU, en raison de ses activités illégales dans les territoires palestiniens occupés, que la firme pollue abondamment les cours d’eau, et qu’elle considère les Palestiniens comme un marché captif, car ils n’ont pas la possibilité, sous occupation, de développer leurs propres médicaments génériques, on prend soin de demander aux pharmaciens d’autres marques de génériques !
Source : https://www.haaretz.com/
CAPJPO-EuroPalestine
