Sciences Po’ a été mise en état de siège, mardi soir à Paris, pour pouvoir remettre une distinction à une représentante de l’apartheid israélien.
Des associations étudiantes du prestigieux établissement parisien, le syndicat Solidaires et l’association Intersection, avaient dénoncé, ces derniers jours, la remise programmée d’un diplôme honorifique à Mme Daphné Barak-Erez, membre de la Cour suprême israélienne, c’est-à-dire une institution qui participe pleinement à la colonisation de la Palestine et à l’oppression de tout un peuple.
Parallèlement, un appel était lancé pour un rassemblement devant l’établissement, 27 rue Saint-Guillaume (Paris 7ème arrondissement).
Cela a suffi à semer la panique dans les étages. L’administration de l’école a en effet décidé de carrément fermer l’accès au bâtiment principal, et de faire venir des renforts de policiers et de sécurité privée.
Pire : lorsque des étudiants de Sciences Po’, pourtant dûment munis de leur carte universitaire, de leur carte d’identité et de leur invitation à la cérémonie se sont présentés à l’entrée, le passage leur a été refusé. « Ordre de la direction ; vous êtes fichés », leur ont fait savoir les gardes.
Quant aux participantes et participants à la manifestation à l’extérieur, dont celles et ceux de la délégation d’EuroPalestine, ils ont été copieusement filmés par les membres de l’administration et leurs cerbères.
« Le fait que Sciences Po’ ait eu à cacher l’événement en fermant les portes de l’établissement au public montre bien le caractère honteux de cette remise de prix », écrivent les étudiants sur leur page Facebook.
C’est en effet planquée au fond d’une salle, dans un bâtiment lui-même vide, que la cérémonie a eu lieu, « ce qui suffit à démontrer son caractère injustifiable », concluent ces militants.
Source : https://www.facebook.com/search/top/?q=séminaire%20autogéré%20de%20sciences%20po
CAPJPO-EuroPalestine
