L’Autriche a officiellement depuis samedi un gouvernement d’extrême-droite, avec la désignation, au poste de vice-chancelier (vice-Premier ministre) du leader de l’extrême-droite locale, Heinz-Christian Strache.
(la nouvelle paire dirigeante autrichienne : Sebastian Kurz, Heinz-Christian Strache)
L’arrivée au pouvoir du « Parti de la Liberté » (FPÖ), aux côtés de la droite dite « conservatrice » du Parti du Peuple (ÖVP) fait un peu tousser, sans plus, dans les médias.
On souligne ici et là, après avoir passé en revue le programme anti-immigration, anti-chômeurs, anti-libertés et anti-musulmans des nouveaux gouvernants, que le FPÖ a longtemps cultivé une certaine nostalgie d’Adolf Hitler.
Mais très rares sont ceux à avoir relevé que Heinz-Christian Strache est aussi un admirateur de la politique israélienne de colonisation de la Palestine, qui a déclaré, sitôt connue la décision de Trump de vouloir transférer son ambassade de Tel Aviv à Jérusalem, que l’Autriche en ferait autant. Qui se ressemble s’assemble, dit le proverbe.
En France, on ne sera pas surpris d’apprendre que la fille Le Pen a applaudi à la formation du gouvernement autrichien.
CAPJPO-EuroPalestine