Un tribunal militaire de l’occupant israélien a prolongé de 10 jours, pour « complément d’enquête », la détention de la jeune fille de 16 ans, devenue le symbole de la résistance à l’occupation de la Palestine.
Narriman, la mère d’Ahed et sa cousine de 21 ans, Nour sont toujours emprisonnées elles aussi.
Ahed, s’en était pris à des soldats occupant le devant de sa maison après que son cousin eût été grièvement blessé par l’armée dans son village de Nabi Saleh, lors d’une manifestation contre la déclaration de Trump sur Jérusalem, il y a une dizaine de jours.
En l’espace de 5 jours, Ahed, apprend-on a été détenue par l’occupant israélien dans 3 lieux différents, sans accès à un avocat ni à la présence, alors qu’elle est mineure. Technique israélienne bien connue, qui a pour objectif d’épuiser les détenus palestiniens pour tenter de les faire « craquer ».
Dans le sinistre centre d’interrogatoire « Moscobiyeh » à Jérusalem Ouest, où elle a été détenue en violation de la Convention de Genève qui « interdit à une puissance occupante de transférer tout ou partie de la population occupée ». Elle a été incarcérée seule, dans une cellule glacée, parce qu’elle refusait de « coopérer » avec les « interrogateurs ».
Puis elle a été conduite à la prison de Hasharon, dans le Nord d’Israel, toujours en violation du droit international, puis à celle de Ramlah, à l’extérieur de Jaffa, avec des caméras la filmant en permanence, indique le site de Mondoweiss.
CAPJPO-EuroPalestine