Affaires Théo et Adama : le Haut commissariat des Nations unies demande des comptes à la France
Six experts, mandatés par le Haut commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, ont interpellé le 17 février le gouvernement français au sujet « de l’usage excessif de la force par la police concernant trois personnes d’origine africaine ». La France disposait d’un délai de 60 jours pour répondre à l’instance des Nations unies située à Genève. Ce qu’elle a fait le 18 avril dernier. Les deux documents publics que nous publions ici interrogent autant qu’ils renseignent sur l’état des relations inquiétantes qu’entretiennent forces de l’ordre et population française.