La Cour de Cassation vient d’envoyer dans les choux le le Bureau national de la vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA), qui avait engagé une procédure contre deux militants BDS de Montpellier
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« Le 19 décembre 2017, par application de l’article 590-2 et 590-1 du code de la procédure pénale, la Cour de cassation a constaté la déchéance du pourvoi en cassation formé par le Bureau national de la vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) », indiquent Saadia et Hossein dans un communiqué
Pour rappel, une série d’associations avaient poursuivi en justice ces deux militants, leur reprochant des posts sur leurs comptes FB. Une plainte calomnieuse de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), avait été suivie par le Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples ( MRAP), rejoints par les organisations pro-israéliennes et sionistes suivantes : La Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA), L’Association France-Israël (AFI), le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) et Avocats sans frontières (ASF).
Me Dominique Cochain ayant convaincu les juges et le procureur de l’inanité de cette plainte, l’ensemble des parties civiles avaient été déboutées en appel. Mais le BNVCA, qui ne rate pas une occasion de développer l’antisémitisme en France, s’est pourvu en cassation et vient d’être renvoyé dans ses colonies.
La campagne BDS France Montpellier souligne le courage de ses deux porte-parole qui n’ont pas fléchi durant toutes ces années malgré les constantes et multiples attaques personnelles qui ont tenté de salir leur honneur et leur dignité alors même que la lutte contre le racisme est au coeur de leur engagement.
Mais elle fait remarquer avoir « subi de plein fouet les conséquences de ce procès, qui aura duré 4 ans : interdiction de manifester, interdiction de stand sur la place de la Comédie, plaintes pour actions de boycott dans les magasins, plainte pour port du tee shirt BDS France, PV municipaux pour occupation illégale de l’espace public, plus de quinze convocations et auditions par la police judiciaire… »
« Il est évident que cette opération visait au final la campagne BDS internationale lancée et dirigée par les Palestiniens et considérée par Israël comme « une menace existentielle ». La ruée des organisations sionistes pour se porter parties civiles, les mêmes qui poursuivent systématiquement en France pour antisémitisme toute critique d’Israël, témoigne de la nature du procès et atteste des cibles visées. Il est vrai que les trois revendications de l’Appel BDS : La fin de la colonisation, le retour des Réfugiés dans leurs maisons et leurs terres ainsi que l’égalité absolue pour les Palestiniens d’Israël – revendications toutes conformes au droit international et aux droits Humains – mettraient fin à l’existence du système d’apartheid mis en place et renforcé par cet État depuis sa création en 1947 », conclut le communiqué.
Montpellier 7 février 2018
Source : https://bdsf34.wordpress.com/2018/02/07/montpellier-la-decision-de-la-cour-de-cassation-cloture-definitivement-un-proces-qui-naurait-jamais-du-avoir-lieu/
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