Le gouvernement israélien a annoncé mardi un retrait, au moins temporaire, de son projet d’extorsion de fonds aux Eglises chrétiennes, qui avait amené ces dernières à prononcer dimanche la fermeture, pour une durée indéterminée, de la fameuse Eglise du Saint-Sépulcre à Jérusalem.
(des fidèles devant les portes closes de l’Eglise du Saint-Sépulcre)
Les projets israéliens, qui s’inscrivent dans le cadre d’une politique générale de « judaïsation » de cette ville dont la partie orientale est illégalement occupée depuis 50 ans, concernent notamment la levée de 200 millions de dollars d’impôts pour des activités jusqu’alors exonérées fiscalement.
Ils prévoient aussi de donner un droit de préemption à l’Etat sur toute cession foncière de la part des Eglises, soit le plus court chemin pour octroyer de nouveaux avantages à la colonisation juive, dans une ville où la population palestinienne a en pratique interdiction d’acquérir de nouveaux logements.
La décision de fermer le Saint-Sépulcre, haut-lieu de pèlerinage international puisque c’est là que repose, selon la tradition chrétienne, le tombeau de Jésus-Christ, a provoqué une vive émotion dans l’univers chrétien.
Malgré l’annonce du recul de Netanyahou et sa clique, les portes du Saint-Sépulcre restaient closes mardi en milieu d’après-midi, les Eglises n’ayant pas encore fait savoir si elles étaient rassurées par la communication gouvernementale.
CAPJPO-EuroPalestine