Alors que le juge militaire lui demandait : « Comment avez-vous fait pour gifler ce soldat ? ». Ahed a répondu: « Si vous m’enlevez mes menottes, je vous montrerai ! »
Et à l’issue du « procès », alors que les gardiens l’emmenaient, elle a crié : « il n’y a pas de justice sous occupation ! »
La résistance, mais aussi le sens de l’humour et la grâce d’Ahed Tamimi, y compris en détention, rendent l’occupant israélien malade.
A tel point qu’on aura tout entendu ces derniers mois dans les commentaires à la botte de l’Etat colonial , y compris le fait que la famille Tamimi n’était pas une vraie famille mais un « montage » pour déstabiliser Israel !
En vérité, Ahed a fait prendre conscience au monde entier de la réalité de l’occupation israélienne, de la manière dont elle traite les enfants palestiniens qu’elle kidnappe, torture, emprisonne, quand elle ne les tue pas ou ne les rend pas infirmes à vie.
De même, un jugement à huis clos devant des juges militaires, dont le taux de condamnation des Palestiniens est de 99.74% , et qui sont les mêmes soldats qui arrêtent et brutalisent les enfants, a montré à l’opinion publique israélienne, à quoi ressemblait la « grande démocratie » israélienne.
Des mois en détention, avec d’interminables interrogatoires sans la présence d’un parent, d’un avocat ou de la moindre protection, alors qu’elle est mineure.
La machine à propagande israélienne, malgré ses moyens hors du commun, s’est rouillée face à Ahed Tamimi, une blonde aux yeux bleus, sans foulard, et avec un sourire éclatant, pour tout arranger ! Quelle poisse !
Merci Ahed ! Merci la famille Tamimi ! Merci tout le village de Nabi Salah ! Merci tous les résistants palestiniens, vous qui refusez de quitter la Palestine, malgré tout ce que l’occupant vous fait subir !
Nous célèbrerons votre résistance, à Paris :
LE SAMEDi 31 MARS, A 15 H
A LA FONTAINE DES INNOCENTS (dont le nom vous convient bien)
METRO-RER CHATELET lES HALLES
A très bientôt !
CAPJPO-EuroPalestine