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L’Etat s’acharne sur les élus qui défendent le droit international, mais ils n’ont pas dit leur dernier mot !

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Azzedine Taibi, maire de Stains, se retrouvait convoqué devant le tribunal administratif de Montreuil pour la 6ème fois ce mardi, le préfet ayant fait deux référés contre les élus. La juge a visiblement cédé aux ordres du gouvernement, lui-même ne pouvant rien refuser à Israël…


Macron condamne du bout des lèvres les massacres israéliens à Gaza, mais il fait en même temps les 4 volontés du lobby israélien. Une célébration des 70 ans de colonisation israélienne sous forme d’une série d’événements « culturels » dans des lieux publics en France, pas un mot plus haut que l’autre quand des députés français sont interdits d’entrer en Palestine par Israël, et la répression pour les élus qui n’ont pas le petit doigt sur la couture du pantalon !

Ce mardi matin au tribunal de Montreuil, Pierre André Durand, le préfet de Seine Saint-Denis ne s’est même pas donné la peine d’être présent, ni de se faire représenter. A croire que l’affaire était déjà « pliée », selon lui.

Il exige à nouveau que la mairie de Stains retire la banderole demandant la libération de Salah Hamouri, alors qu’un jugement prononcé récemment par le même tribunal, donnait raison à la mairie de Stains et lui permettait de conserver la banderole de ce citoyen français emprisonné par Israël de manière illégale.

Les mêmes arguments ridicules ont été avancés : « atteinte à la neutralité », « risque de trouble à l’ordre public », « le président de la République a le droit de demander la libération de Salah Hamouri, mais pas une localité », « il n’y a pas eu de nouvelle délibération du conseil municipal de Stains pour la remise de cette banderole sur le fronton de la mairie »….

Et pour innover un peu, un nouvel argument extraordinaire : La mairie de Stains est un monument historique, on ne peut donc lui apposer aucune banderole.

Me Roland Weyl a fait remarquer que la même mairie avait apposé pendant 3 ans, de 2014 à 2017 une banderole sur son fronton pour déplorer sa dotation insuffisante… et que personne n’y avait vu quoi que ce soit à redire.

Par ailleurs la mairie n’a jamais perçu le moindre centime pour l’entretien de ce « monument historique »…

Mais quand on veut tuer son chien…

Pas brillant de la part de cette juge de s’être ainsi dédite.

Quant au deuxième référé, tout aussi abscons, il demande que le conseil municipal retire son voeu pour que Fadwa Barghouti, l’épouse de Marwan Barghouti, devienne citoyenne d’honneur de la ville de Stains, même si elle entretient des relations avec la mairie qui l’a déjà reçue dans ses murs… et que son mari, Marwan Barghouti est citoyen d’honneur de la ville de Stains depuis 10 ans !

On n’est plus dans le rationnel, mais dans l’obsession. « Dès qu’il voit le mot Palestine, et uniquement sur ce sujet, il sort un référé, même si cela n’a aucun caractère d’urgence », a souligné Me Weyl, en parlant du préfet de Seine-Saint-Denis.

Cet acharnement, qui répond aux souhaits du lobby israélien, n’est pas fait pour décourager le maire de Stains. Azzedine Taïbi a fait savoir que la défense du droit international et des droits de l’Homme lui tenait trop à coeur pour qu’il baisse les bras.

Et comme c’est le cas d’un nombre croissant d’élus, comme on a pu le constater dernièrement, il se pourrait bien qu’une coordination des efforts se mette en place en France, au grand dam de tous ceux qui voudraient voir triompher l’arbitraire.

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CAPJPO-EuroPalestine

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