Face au mépris des vies palestiniennes et au silence mafieux des médias dominants, les Palestiniens de Gaza ne baissent pas les bras. Il organisent désormais des manifestations nocturnes dans le cadre de la Marche du retour.
« Dans la foulée du recours aux nouvelles méthodes de lutte contre l’occupant et contre le blocus, les Palestiniens de Gaza ont créé depuis peu des unités baptisées le « cauchemar nocturne » dont l’objectif est de créer la panique chez les militaires et les colons israéliens habitant non loin de Gaza, en faisant du bruit à la tombée de la nuit», rapporte le journal palestinien al-Ayyam.
« À la tombée de la nuit, des dizaines de jeunes Palestiniens de la bande de Gaza jouent du tambour et chantent, tandis que d’autres commencent à lancer des « cerfs-volants incendiaires » sur les colonies de peuplement », indique-t-on de même source.
Ainsi, 300 Palestiniens se sont regroupés mardi dernier près de la clôture installée par Israel et ils ont battu tambour et chanté.
Le comité de la Marche du grand retour a annoncé que la formation des unités mentionnées marquent le début d’une nouvelle phase de la manifestation de protestation réclamant la levée du blocus sur Gaza et la réhabilitation des droits des réfugiés palestiniens dont le retour dans leur terre ancestrale.
Une résistance héroïque, alors que les conditions de vie se détériorent
Une résistance sur fond de conditions de vie épouvantables liées au blocus. Selon l’ONU seules 11% des familles palestiniennes habitant dans la bande de Gaza ont accès à une source d’eau potable.
Seule, une famille sur 10 à Gaza a accès à une eau potable fiable, indique un rapport de l’ONU révélant une dégradation de la situation humanitaire dans cette région palestinienne étranglée par le blocus imposé par l’occupant israélien.
« Israël est responsable du blocus de Gaza et nous en témoignons les conséquences, a déclaré le ministre allemand de la Coopération économique et du Développement. »
Gaza souffre depuis longtemps de graves problèmes d’eau, son aquifère étant contaminé par les eaux usées, les produits chimiques et l’eau de mer, et les trois usines de dessalement du territoire ne sont pas en mesure de répondre à la demande, étant donné la privation d’électricité et de carburant. Pour satisfaire leurs besoins en matière de consommation d’eau, la plupart des citoyens dépendent de l’eau en bouteille importée.
Source : Fars News et PressTV
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