Cet Etat, qui se présente comme un modèle de « sécurité » et vend son arsenal de répression au monde entier, est condamné à vivre dans l’insécurité tant que dureront l’occupation et la colonisation. La chasse à l’homme, qui vient d’aboutir à l’assassinat du résistant Ahmad Nasser Jarrar de Jénine, n’apportera aucun répit à ce régime de criminels.
Pas de raison de ne donner que des mauvaises nouvelles ! Israël se prend quelques claques — en plus de celle donnée par Ahed– et nous nous en réjouissons.
En l’espace de 3 jours, voici quelques exemples d’attaques par l’armée israélienne dans les territoires palestiniens occupés. En toute impunité; et sans aucun commentaire dans « nos » médias », bien sûr. Nous ne nous tairons pas !
Israël a peur de l’opinion publique internationale et ne cesse de repousser la date du procès de la jeune et courageuse Ahed Tamimi. Déjà reporté 2 fois, il devait se tenir le mardi 6 février. Israël, qui compte sur une démobilisation, parle désormais du 13 février ! Nous appelons à un rassemblement samedi prochain à Paris pour exiger la libération de tous les prisonniers palestiniens, y compris les 2 millions enfermés, sous blocus, dans la grande prison de Gaza !
Les autorités israéliennes ont entamé dimanche l’action criminelle visant à envoyer à la mort des milliers de réfugiés africains, principalement soudanais ou érythréens, ou à les emprisonner indéfiniment s’ils refusent d’être expulsés vers le Rwanda.
Une paix juste est-elle encore possible au Proche-Orient, alors que se poursuivent sans relâche une occupation et une colonisation, plus brutales que jamais ?
Ludivine Bantigny présentera à la librairie Résistances « 1968. De grands soirs en petits matins » (Editions du Seuil), ce jeudi 8 février. Un livre qui étudie ces « événements » sous toutes les coutures, du point de vue des manifestants, des syndicats, du gouvernement, de la police, et des opposants à cette remise en cause du système, qui a ébranlé la France pendant deux mois.
Un couple de Palestiniens de la bande de Gaza a protesté à sa manière contre la décision américaine de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël, en appelant ses triplés « Jérusalem », « Capitale » et « Palestine ».
La situation économique et sociale ne cesse d’empirer dans la bande de Gaza, tandis que l’occupant martyrise les enfants palestiniens et leurs familles en Cisjordanie. Les hôpitaux, les maternités de la bande de Gaza sont exsangues et plusieurs annoncent leur fermeture faute d’électricité et faute de pouvoir payer le personnel médical, qui travaille depuis très longtemps sans être payé.
Depuis lundi 29 janvier, un collectif de syndicalistes, de salariés actifs ou retraités et de citoyens occupe jour et nuit la salle Ambroise-Croizat de la bourse du travail de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), dont le maire entend expulser les syndicats pour faire place à un projet immobilier du groupe Vinci.
