Lina Osama Quteineh, qui vit sous occupation à Jérusalem Est, vient de recevoir, en Suisse, le 2ème grand prix pour la meilleure recherche en transplantation d’organes en 2018. Eh oui, Israël ne peut venir à bout de l’extraordinaire résistance des Palestiniens dans tous les domaines !
Ce prix lui a été remis lors de la 14ème conférence annuelle de transplantation cardiaque, et son travail a été retenu comme l’une des trois meilleures études de l’année dans ce domaine.
Lina Quteineh avait publié la sienne en juin dernier dans le Journal Américain de Transplantation, sous le titre « Marqueurs génétiques immunitaires et inflammatoires associés au diabète chez les receveurs de greffes d’organes solides ».
Ses recherches ont permis d’analyser pour la première fois la connexion entre le gène SP110 chez un patient subissant une greffe, et un diabète : une des complications conduisant à une cardiopathie et l’une des causes responsables de décès après une greffe d’organe, y compris quand l’organe transplanté fonctionne parfaitement.
Cette Palestinienne a fait ses études de médecine à l’université Al-Quds de Jérusalem et a obtenu son doctorat de généticienne à Paris 6 en 2008.
Les dirigeants israéliens qui voudraient « faire retourner tous les Palestiniens à l’âge de la pierre », ont encore du pain sur la planche.
CAPJPO-EuroPalestine