L’armée israélienne a fêté à sa manière le rapport de l’ONU dénonçant ses crimes de guerre en ciblant à nouveau vendredi des ambulanciers et des journalistes qui couvraient la manifestation du vendredi dans la bande de Gaza.
On rappelle que mercredi à Genève, le Conseil des Droits de l’Homme de l’UNHCR avait adopté un rapport établissant que les snipers du régime colonial avaient délibérément assassiné des dizaines d’enfants et autres civils (journalistes, infirmiers…) depuis le début des « Marches du retour » en mars 2018.
Les auteurs du rapport ont exhorté les Etats signataires des Conventions de Genève et/ou du Statut de Rome (fondant la Cour Pénale Internationale, CPI) à prendre toutes dispositions contre les responsables israéliens de ces crimes, évoquant même la commission de « crimes contre l’humanité ».
Mais vendredi, si la répression israélienne de manifestants non armés a été moins violente qu’en d’autres occasions, la soldatesque n’en a pas moins été brutale.
Le site Ma’an News fait état d’au moins 17 Palestiniens blessés par les forces israéliennes à cette occasion, dont 9 touchés par tirs à balles réelles. Deux ambulanciers et un journaliste ont d’autre part été touchés par des tirs directs de grenades là gaz lacrymogène.
La manifestation se déroulait à proximité de la barrière orientale du grand camp de concentration, au niveau de la ville de Khouzaa.
La vidéo accompagnant la sortie du rapport de l’ONU :
CAPJPO-EuroPalestine