Plus d’une centaine de prisonniers palestiniens détenus dans les geôles israéliennes, ont entamé une grève de la faim ce mardi pour protester contre les nouvelles mesures de répression mises en place par l’administration pénitentiaire.
Cette grève de la faim qui inclut le refus de boire, et qui risque de s’étendre, est liée à l’installation de dispositifs électroniques de brouillage dans plusieurs prisons, afin d’empêcher les communications téléphoniques, comme la possibilité de regarder la télévision ou d’entendre des programmes de radio.
Les prisonniers palestiniens ont constaté des maux de tête, des étourdissements et craignent le développement de cancers liés à ces appareils.
Ils réclament en outre la possibilité pour les prisonniers de Gaza de voir leurs familles, auxquelles les visites sont refusées, en violation de la Convention de Genève.
Parmi leurs autres revendications : l’installation de téléphones publics au sein des prisons afin de pouvoir parler à leurs familles, la fin des confinements solitaires, comme des raids à toute heure dans les cellules, et l’amélioration du service médical.
Cette grève qui touche pour le moment les prisons de Rimon et du Neguev où des mutineries se sont produites suite à des assauts sauvages au sein de leurs cellules, risque de s’élargir.
La situation dans les prisons est tendue depuis plusieurs mois, suite à la recommandation de Gilad Ardan, ministre israélien de la Sécurité intérieure, visant à rendre encore plus difficile la vie des 6.600 prisonniers politiques palestiniens. Ce qui s’est traduit, outre les dispositifs de brouillage, par la confiscation de biens personnels, des amendes, et un rationnement de l’eau.
(Traduit par CAPJPO-EuroPalestine)
Source : Maan News Agency
CAPJPO-EuroPalestine