La « grande démocratie israélienne » a révoqué le visa d’Omar Shakir, directeur de Human Rights Watch (HRW) en Israel et en Cisjordanie occupée, et demande son expulsion, en raison de ses opinions favorables au mouvement BDS.
La cour supreme doit donner son avis ce jeudi sur cette expulsion mais le gouvernement de Netanyahou a refusé qu’Amnesty International se joigne à la plainte de HRW, alors qu’il a accepté que les organisations d’extrême droite Shurat HaDin, NGO Monitor et le « Forum pour la Terre d’Israël », se joignent à la demande de déportation du citoyen américain Omar Shakir.
« Israel rejoint le club formé par des pays comme la Corée du Nord, le Soudan et l’Iran, qui ont expulsé nos représentants », a déclaré le directeur exécutif de HRW, en estimant qu’ils ne s’agissait « pas seulement d’une mesure contraire à la liberté d’expression, mais d’une volonté d’empêcher les Israéliens eux-mêmes de savoir ce qu’il se passe autour d’eux ».
« C’est une nouvelle violation des droits des Palestiniens « , a pour sa part commenté Molly Malekar, directeur des programmes d’Amnesty International
concernant la région.
« Aujourd’hui c’est Omar Shakir et son ONG, demain ce sera le tour d’Amnesty, et après demain celui de l’ensemble des journalistes étrangers qui critiquent la colonisation », a fait remarquer Michael Sfard, l’avocat d’Omar Shakir.
(Traduit par CAPJPO-EuroPalestine)
Source Haaretz
CAPJPO-EuroPalestine