« Il n’a fallu que quelques secondes ce mercredi 16 octobre, dans la foulée des dépositions, témoignages et plaidoirie, pour que le Tribunal de Police de Montpellier conclue à la relaxe de José-Louis Moraguès », écrit le journal local Le Poing
» Ce militant du comité BDS (Boycott – Désinvestissements – Sanctions, à l’encontre le l’État israélien d’apartheid) y comparaissait, suite à procès-verbal dressé par la Police municipale de Montpellier, pour « émission de bruit portant atteinte à la tranquillité du voisinage et à la santé de l’homme ». Cela du fait de s’être exprimé à travers une modeste sono portative, dans le cadre d’une manifestation de rue dûment déclarée.
Cette incrimination, déjà grotesque dans la forme, s’est effondrée en quelques secondes devant les faits rapportés à l’audience : le dit procès-verbal prétend constater le tapage à 16h01 le 19 mai 2018 sur la place de la Comédie au niveau du stand dressé là par BDS 34, alors que la manifestation correspondante (et autorisée) s’est déjà ébranlée depuis vingt-cinq minutes et se trouve – José-Louis Moraguès en tête – place Jean-Jaurès à ce moment-là.
Le maire de Montpellier, soucieux de complaire à une clientèle électorale, et suivant les membres de sa majorité qui détestent BDS, transforme sa police municipale en police politique, instrumentalisee et manipule le droit (Comment une manifestation n’émettrait-elle pas de bruit ? Quand a-t-on vu que la Comédie est, à 16h, un lieu baignant dans le silence ?) pour porter atteinte à un droit constitutionnel fondamental – de s’exprimer et manifester. »
Source : Le Poing ») https://lepoing.net/montpellier-proce…
https://www.youtube.com/watch?time_continue=136&v=wFjh7e7poYk
CAPJPO-EuroPalestine