Heba al-Labadi, Jordano-Palestinienne arrêtée au pont Allenby alors qu’ele se rendait à un mariage familial à Jénine, en Cisjordanie, vient d’être hospitalisée, alors qu’elle en est à son 35ème jour de grève de la faim pour protester contre sa détention « administrative », après avoir été aux mains des services secrets (Shin Bet) israéliens pendant plus d’un mois.
Malgré les tortures physiques et psychologies subies, Heba al-Labadi n’a pas fait les aveux sur commande qu’on exigeait d’elle et qui l’accusaient de « soutenir le terrorisme » , parce qu’elle avait rencontré à une occasion un présentateur de la radio Al-Nour du Hezbollah, à Beyrouth où il lui arrive de se rendre pour y voir sa soeur qui réside dans la capitale libanaise.
En fait, Heba ne se prive pas de dénoncer sur les réseaux sociaux l’occupation des territoires palestiniens, et cela n’a pas l’heur de plaire aux israéliens.
Mais cela ne suffit pas pour une inculpation ou un jugement, et donc, comme à son habitude, l’occupant israélien emprisonne et torture pour essayer d’arriver à ses fins.
Une militante israélienne proteste contre la détention de Heba al-Labadi, à Habima Square à Tel Aviv, le 27 October. Meged Gozani
Source : Haaretz
CAPJPO-EuroPalestine